Les vocations dans le monde: le célibat et le mariage.
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Cahier de vie
du foyer chrétien (11)

Petit guide pour rendre la famille heureuse


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─ Chapitre 6 ─

LA VIE LAÏQUE
DANS LE CÉLIBAT ET LE MARIAGE

LE CÉLIBAT LAÏC
 
 
 

Les grands saints relèvent le célibat sans rabaisser le mariage ; ils louent la pauvreté volontaire sans blâmer les riches, lorsque surtout ils font un bon usage de leurs biens ; ils donnent de justes éloges à l’obéissance sans dénigrer l’autorité, à la vie de communauté sans ravaler la vie de famille ou la vie de célibataire laïc. Ils savent que la perfection essentielle commandée à tous les chrétiens, de quelque condition qu’ils soient, consiste dans la charité, que cette perfection peut s’atteindre dans toutes les vocations, puisque Dieu répand également sa grâce dans tous les cœurs qui veulent en profiter, sans exception de personnes.

Les vocations se traduisent de mille et une façons, et lorsque Dieu appelle à telle ou telle vocation, il n’en est pas de meilleure pour l’âme interpellée, que celle-là. Dieu invite-t-Il une âme à la vie religieuse ? Qu’elle bénisse le Ciel, car de par sa nature, la Virginité est le plus sublime état que l’homme puisse connaître, n’ayant d’autres soucis que de plaire à Dieu et de travailler au salut de ses frères. Dieu lui montre-t-Il la voie du mariage ? Là encore le champ d’action est immense et un apostolat fécond peut en jaillir.

Cependant, de ce qu’un enfant n’a pas d’attrait pour l’état religieux, il ne faut pas trop se hâter de conclure qu’il est appelé au mariage.

Entre le mariage et la vie religieuse, il y a un troisième genre de vie dont on ne s’occupe pas assez et qui le mériterait pourtant ; c’est celui des personnes non mariées qui pratiquent le dévouement, la virginité et les bonnes œuvres.

Les personnes qui ne se marient pas par le fait de leur volonté ou l’acceptation du vouloir divin manifesté dans le fait qu’elles ne trouvent pas ‟l’âme sœur”, et qui restent chastes au milieu du monde, sont encore en certain nombre ; celles qui auraient dû ne pas se marier le rendraient bien plus grand encore. On ne leur accorde pas une place assez honorable dans la société ; et pourtant, que de bien font ces âmes dévouées. Toutes les familles qui ont eu le bonheur d’avoir de ces anges du foyer domestique peuvent le dire.

Apprendre la dignité, l’utilité de cette vocation dans la famille et dans la société serait une chose très importante. Et si on pouvait diminuer le nombre des mauvais mariages, ce serait fort heureux.

Mais au contraire, la plupart des parents ont le tort de croire qu’il faut à tout prix marier leurs enfants. Ils voient le mariage comme l’unique but de la vie. De là leur penchant à persuader leurs enfants de la nécessité de se marier. Cette idée fausse est la cause de bien des misères morales et physiques résultant de mariages déplorables.

Ce n’est pas déprécier le mariage que de lui préférer la virginité. L’Église nous enseigne que le mariage, alliance sacrée établie par Dieu lui-même, a été élevé par Jésus-Christ à la dignité de sacrement ; c’est donc reconnaître la sainteté du mariage. Bien que cet état ne fournisse pas des moyens spéciaux pour acquérir la perfection, on doit y vivre saintement.

Rien n’empêche que des âmes qui n’ont pas embrassé un état de perfection puissent être bien plus parfaites que d’autres qui ont choisi un état de perfection. En voici la raison : l’essence de la perfection c’est l’amour de Dieu ; cet amour peut être aussi grand et même plus grand dans un état moins parfait que dans un état de perfection.

FAUTE DE MIEUX !

La virginité dans le monde est une réelle vocation. Pourquoi la regarder comme ‟faute de mieux !” ? Ce qui importe avant tout, c’est une décision irrévocable qui vous place carrément en face de l’avenir qui s’ouvre devant vous. Bien sûr, la vocation la plus répandue étant le mariage, il semble que c’est avec plus d’âge et de jugement qu’il faut entrer en ménage. Quand on s’est embarqué sur cette mer, il n’est plus temps de se repentir. Le mariage est un état de vie où il faut faire la profession avant le noviciat. S’il y avait là une année de probation comme dans les cloîtres, il s’y trouverait peu de profès.

Le véritable célibat

selon le cœur de Dieu

est chaste de corps

et de cœur.

Mais il ne faut pas se faire illusion. La vocation au célibat laïc n’est pas une voie couverte de roses où l’on ne vit que pour soi. Contrairement à la pensée moderne qui ne rougit plus de se dire ‟père ou mère célibataire”, le véritable célibat selon le cœur de Dieu est chaste de corps et de cœur. La chasteté du corps est assez commune, quoique très souvent ridiculisée, et peut se trouver parmi les non croyants, et ceux-là mêmes qui sont dominés par d’autres vices ; mais la chasteté du cœur est plus rare. Cette vertu consiste dans le renoncement habituel aux affections condamnables, celles qui corrompent la volonté et le cœur. Entre tous les combats des chrétiens, les plus âpres sont ceux de la chasteté.

L’ESPRIT D’INDÉPENDANCE A SES DANGERS

Le célibat laïc n’est pas non plus un repli sur soi-même, une liberté totale, une vie égoïste. Le jeune qui est habitué à se gouverner lui-même, qui a appris à se débrouiller seul, a appris à aimer la liberté, l’indépendance.

Comme il y a de bonnes et de mauvaises sociétés, il y a de même une bonne et une mauvaise solitude. Il y a des démons qui vont par les lieux déserts, aussi bien que parmi les villes. Si la grâce ne nous assiste partout, partout nous tombons. L’homme se porte et se trouve partout, et la misère lui est attachée comme l’ombre au corps.

Plusieurs se trompent en s’imaginant avoir les vertus dont ils ne voient pas en eux l’opposé. Il y a une grande différence entre n’avoir pas un vice et avoir la vertu contraire. S’abstenir du mal et faire le bien sont deux choses fort différentes.

La solitude, l’esprit d’indépendance, ne favorisent pas la pratique de toutes les vertus. Comment apprendre l’obéissance à celui à qui nul ne commande ? la patience, à celui que nul ne contredit ? la constance, à celui qui n’a rien à souffrir ? l’humilité, à celui qui n’a pas de supérieur ? l’amitié, à celui qui ne vit pas avec ou pour les autres, qui ne vit que pour lui-même ? C’est là un piège qui guette les âmes destinées à la vocation du célibat dans le monde.

SAVOIR SE LAISSER GUIDER

Il va sans dire que toute vocation doit être orientée par une personne digne de confiance et attentive aux vues de Dieu sur les âmes. Le père et la mère sont tout naturellement les premiers sur la ‟ligne de front” ; l’enfant qui a la chance d’avoir des parents véritablement chrétiens pour le guider, serait bien imprudent de négliger cette richesse. Il y a également le directeur spirituel qui, ayant l’habitude des consciences, est à même de guider l’âme qui se confie à lui. Bien sûr, cela implique une limpidité sans ombre de la part de la personne qui cherche un éclairage sur sa vocation.

C’est un grand défaut
dans le Chrétien
que l’inclinaison à tromper par des paroles
à double signification.
Elle déguise son intérieur sous des dehors
qui n’y répondent pas...

LA SIMPLICITÉ ÉVITE LES ÉQUIVOQUES

La dissimulation, la duplicité, le mensonge, révèlent toujours un esprit faible, une personne sans honneur. C’est un grand défaut dans le Chrétien que l’inclinaison à tromper par des paroles à double signification. Elle déguise son intérieur sous des dehors qui n’y répondent pas, c’est une sorte de trahison devant Dieu et devant les autres. Les personnes doubles et masquées sont contrefaites et dangereuses.

Il faut que l’extérieur bien réglé soit l’expression d’un intérieur encore mieux ordonné, afin que la cause soit toujours plus excellente que l’effet. Il faut que l’intérieur fasse naître l’extérieur, et que l’extérieur revête et conserve l’intérieur. Apprenons à faire concorder ensemble l’intérieur et l’extérieur, en mettant entre eux une harmonie intelligente et bien entendue.

Comme la beauté du visage est l’indice de la santé, de même on juge de la sainteté de l’âme par la bonté extérieure des actions. Ainsi une plante aux racines malades ne pourra jamais porter de bons fruits. Une âme exempte de duplicité est simple, franche, ouverte, sans déguisement, elle est sincère.

Les personnes sincères attirent naturellement l’amitié. On s’attache à elles sans craindre de se voir sacrifier ou trahir. La franchise de leur caractère plaît et rend leur société des plus agréables. On met en elles sa confiance, comme elles la mettent elles-mêmes dans les autres.

L’homme double, au contraire, est inconstant. Il flotte dans ses voies. Il se défie de chacun, et chacun se défie de lui. Sa langue est comme une arme à deux tranchants.

PEUT-ON ENTENDRE L’APPEL À PLUSIEURS VOCATIONS ?

Plusieurs jeunes qui aiment Dieu et qui côtoient des milieux religieux, ont cru entendre l’appel de Dieu à une vie plus parfaite. Par leur nature enthousiaste, à cause des multiples influences d’un entourage où cette vocation était en honneur, ces jeunes âmes se sont lancées d’emblée, vers les hauteurs où leur pureté les attirait ; et les voilà rêvant, qui au soin des pauvres, qui aux missions lointaines, qui au cloître avec tout son cortège de sacrifices et de renoncements.

L’imagination entre souvent pour beaucoup dans ces aspirations de jeunesse. Les sentiments les plus vrais, les plus beaux, les plus forts, germent si vite dans une âme pure qui laisse Dieu la gouverner !

Un jour viendra, pourtant, où certains s’apercevront que tout cela n’était qu’un rêve, et les contours précis d’une autre vocation plus vraie se dessineront peu à peu dans leur âme. Alors une angoisse viendra les étreindre au cœur ! Pourquoi Dieu m’a-t-Il montré ces sommets, s’Il ne veut pas que je les gravisse ? Pourquoi ai-je senti un premier attrait et maintenant un autre ? Pourquoi tous ces sentiments si nobles, si généreux, retombent-ils comme des nuages de poussière que le vent soulève sur un grand chemin ?

C’est peut-être parce que Dieu a voulu les attirer à lui d’une façon plus intime et plus tendre. Il les a placés en face d’un idéal pour les élever, façonner leur âme et pour les empêcher de rester médiocres.

DIEU A SES DÉTOURS

En laissant cette âme tendre à un but spécial qui n’est pas le sien, Dieu la fait marcher vers le but général de toute vie sainte. Plus tard, quand Il écartera l’objectif poursuivi, pour en montrer un autre, Il sera là, aidant ce passage difficile et veillant à ce que ces perfectionnements acquis, au lieu de s’effondrer, soient utilisés. Dieu, en cela, n’a pas trompé cette âme. Ce n’était pas sa voix qui murmurait à ses oreilles ces mots magiques : vie religieuse, donation totale, immolation ; Il les laissait simplement sortir comme des voix amies de toutes les belles choses qui parlent à notre âme, de tous nos propres sentiments qui exprimaient ainsi leur généreuse ardeur.

Oui, Dieu permet ces envolées naïves, ces ardeurs printanières, ces désirs vibrants, pour mettre en garde ces jeunes âmes contre elles-mêmes, contre le monde et contre un certain empressement naturel qui ne serait pas selon Lui.

Il les permet pour les garder dans des sphères plus élevées et plus pures, pour les ‟forcer” à une préparation à laquelle elles n’auraient pas pensé recourir sans cela, pour les enrichir, enfin, de mérites et de grâces. Et le jour venu de fixer leur choix, elles se sentiront plus fortes, malgré quelques désillusions, parce qu’elles se seront plus rapprochées de Dieu. Qu’elles s’abandonnent docilement au vouloir divin ainsi manifesté et qu’elles reportent dans le monde, au sein d’un foyer chrétien ou dans l’apostolat laïc, les énergies qu’elles espéraient dépenser dans la vie religieuse.

Parfois aussi, on débute dans la vie religieuse, on entame le postulat, le noviciat même, et surgit un empêchement qui enlève tout espoir.

Que faire alors ! Se mettre à errer solitaire et d’humeur chagrine ? Traîner une vie inutile ? Non, Dieu appelait cette âme à la virginité. On peut vivre vierge dans le monde. Dieu l’appelait aux douces joies du dévouement ? Qu’elle se dévoue dans le siècle. Cette immolation d’un désir qui ne mourra qu’avec elle, tout irréalisable qu’il soit, aidera puissamment à sa satisfaction et à sa sanctification. On n’est pas sur la terre ‟pour se faire religieux” ou ‟pour se marier”, mais pour aller au Ciel. Pourquoi, dès lors, tant se préoccuper de ce qui n’est qu’une ‟forme” ?

Le Bon Dieu choisit ses voies et ses moyens à lui. Lorsqu’on a bien compris ces choses, on est enthousiaste quand même ; on se donne tout entier au Bon Dieu pour suivre sa volonté présente, jusqu’au jour, proche ou lointain, où une nouvelle consigne sera donnée.

IL FAUT DE LA VOLONTÉ !

Mais pour vivre saintement au milieu du monde, il faut de la volonté ; il faut de la volonté pour dominer les tendances sensuelles, s’entraîner à la maîtrise des sens, se garder dans la chasteté ; il en faut pour vaincre les multiples formes de la mollesse, ce confort excessif que notre civilisation juge indispensable ; il en faut pour se soumettre en tout à la volonté de Dieu et le servir, en Lui-même et dans les autres, avec un cœur doux et humble ; il en faut pour persévérer dans la fidélité, quelles que soient l’aridité de la route et l’âpreté des sommets auxquels Dieu nous convie tous.

L’esprit de détachement fait le bon instrument dans les mains du Christ. La foi vive permet de se mouvoir avec aisance et joie dans le monde des réalités divines. La charité faite de respect, de compréhension, de patience, envers la créature déchue, parce qu’elle a coûté le sang du Christ, nous est d’un puissant secours pour montrer le chemin du salut à tous ceux que la Providence mettra sur notre route. Tout cela est l’œuvre enrichissante de toute la vie et découle d’une bonne volonté sincère.

Le prochain,
dans la main de Dieu, c’est un instrument pour nous conduire au Ciel.
Et songez que vous êtes vous aussi, pour les autres, ce prochain.

Il est aisé d’aimer son prochain quand il est agréable et plaisant. Mais l’aimer quand il est fâcheux, obstiné, c’est chose difficile. Pour pratiquer la charité envers le prochain, il est bon de se mettre à la place de ceux qui nous déplaisent, et de considérer comment on voudrait être traité si l’on avait leurs défauts.

Un bon moyen pour pratiquer le support du prochain, c’est de fermer les yeux sur la créature et de ne regarder que Dieu en toutes choses. Le prochain, dans la main de Dieu, c’est un instrument pour nous conduire au Ciel. Et songez que vous êtes vous aussi, pour les autres, ce prochain. Un collègue d’étude, de travail est-il déplaisant à votre endroit ? Grattez un peu et vous découvrirez sans doute une souffrance cachée, une blessure insoupçonnée. Votre attitude envers lui peut l’apaiser ou le meurtrir davantage. L’apostolat n’est pas réservé aux prêtres, aux grands prédicateurs, aux personnes consacrées. Non, l’apostolat dans son propre milieu est un devoir pour tout chrétien ! Il n’est pas nécessaire de posséder l’art oratoire pour prêcher l’Évangile. L’exemple d’une vie simple et centrée sur Dieu parle bien plus fort que bien des beaux discours sortis d’un cœur superficiel.

ÊTRE DÉVOT DANS SA VOCATION

Être dévot dans sa vocation, religieuse ou laïque, c’est pratiquer tous les devoirs de son état avec une activité fervente et joyeuse, pour la gloire de Dieu et pour son amour. C’est servir Dieu comme Il désire être servi, c’est accomplir ses volontés et vivre selon son cœur.

Il y a des personnes qui s’appliquent à la pratique des vertus qui leur plaisent davantage mais qui sont souvent moins convenables à leur état, et négligent de s’exercer dans celles que leur vocation nécessite. Ce désordre vient du dégoût de la plupart des gens pour leur état et leur position.

Sans doute, les exercices de piété sont bons et saints, mais pour les pratiquer utilement, il faut tenir compte des temps, des lieux, des personnes, des conditions.

Autant on observera le relâchement dans les couvents qui se contentent des dévotions propres à la vie séculière, de même le trouble entre dans la famille, lorsqu’une dévotion peu judicieuse veut y introduire les exercices du cloître.

La dévotion doit être différemment exercée par chacun selon la qualité de son état et sa vocation. Les pratiques de dévotion convenables dans une vocation peuvent être déplacées dans une autre.

UNE DÉVOTION SAINE DEMANDE DU JUGEMENT

Une dévotion saine demande du jugement. Cet aspect de l’intelligence, qui n’a rien à voir avec la culture, est un élément d’équilibre moral important.

Le bon jugement fait la conscience claire. Instruite de ses obligations, l’âme pieuse de bon sens les traduit bonnement dans la vie courante ; elle ne s’astreint pas à d’interminables délibérations avant de poser un acte, ni, après coup, à de crucifiants examens dont elle sort meurtrie et angoissée ; elle est immunisée contre l’obsession et le scrupule.

Le bon jugement fait l’esprit large. La vie est tissée de menues tâches, de petites fidélités, d’humbles renoncements. Tout cela, joint à la perfection cherchée jusque dans les détails, pourrait racornir les âmes, restreindre leur champ de vision, si elles perdaient de vue la ‟grande idée” avec laquelle Dieu fait ses chefs-d’œuvre... Le bon jugement rétablit ou maintient l’ordre des valeurs.

Le bon jugement facilite l’humilité et toutes les vertus naturelles, individuelles et sociales. On conçoit dès lors que la vie commune, que la vie spirituelle et l’Intimité avec Dieu ont tout à gagner si elles se basent sur les solides assises du bon sens et du jugement.

Le bon jugement accepte le sens de l’humour. Un raisonnement sain rend capable de se courber sans se rompre sous le poids de la croix. La gaieté et la bonne humeur sont les signes qui accompagnent le sacrifice fait par pur amour, l’amour de Dieu. La mélancolie et la tristesse sont les signes d’un sacrifice fait par amour de soi, par vaine gloire.

En résumé, quelle que soit la vocation à laquelle Dieu appelle, il ne faut jamais perdre de vue que la sainteté est à la portée de tous, Dieu ne demandant jamais l’impossible et donnant toujours abondamment grâces et secours à qui veut bien les recevoir.

La sainteté consiste simplement dans l’accomplissement intégral de la volonté de Dieu amoureusement acceptée dans les interventions Divine durant votre vie : peine intérieure, lassitude, sécheresse, tentation, peine de cœur, de famille, souffrance physique, tâche contraignante, mort d’un être cher etc. Dites-vous tout de suite : ‟Cette croix est une hostie”. Recevez avec empressement et respect cette ‟hostie de la Providence” car, vraiment, Dieu se cache dans chacune des épreuves de la vie, il faut l’y découvrir.

Les ‟hosties de la Providence” ne manquent pas. Chacun est libre de répondre aux avances de Notre-Seigneur, de faire peu ou beaucoup, de rester médiocre ou de s’élever en sainteté. Les âmes qui hésitent et reculent devant le sacrifice, qui font juste assez pour ne pas être damnées, se sauvent à peine et elles ne seront jamais des ‟barrières” contre la haine de Satan. Les âmes généreuses qui, quelle que soit leur vocation, correspondent le plus fidèlement possible à la Volonté Divine, entraîneront de nombreuses âmes à leur suite vers les eaux tranquilles de l’Éternelle Patrie.

À nous de choisir ! ■


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