Découvrez la vie de Marie des Vallées: laïque, mystique, stigmatisée. Surnommée "la Sainte de Coutances" / 1.
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Dans la grande série

Prophètes et mystiques

MARIE DES VALLéES
« La Sainte de Coutances »
LAïQUE - MYSTIQUE -STIGMATISéE
(1590-1656)

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Marie des Vallées a, de son vivant et pendant les siècles qui ont suivi, jusqu’à nos jours, presque toujours été discréditée, contestée, critiquée...

Marie des Vallées surprend, mais elle ne laisse jamais indifférents ceux qui sont conduits à l’approcher.

Sa vie, ponctuée d’évènements mystiques extraordinaires : visions, possessions diaboliques, persécutions de toutes sortes, jugements hâtifs et sans appel, peut sur prendre les gens du XXIe siècle, tout au tant qu’elle interpella ceux du XVIIe siècle. Mais tous les prophètes n'ont-ils pas été traités de cette façon ?...

Marie des Vallées, pauvre paysanne sans instruction, que Dieu s’est choisie pour nous inviter à redécouvrir la force de Dieu et sa Lumière, Marie des Vallées, dévoilée un peu en son temps puis ensevelie sous un silence étonnant, a-t-elle été spécialement mise en réserve pour nous révéler l’immense et merveilleuse œuvre de Dieu, à une époque où Dieu a été chassé de chez les siens ou mis à mort ?

Marie des Vallées a-t-elle été préparée pour nous mettre en garde contre les sectes qui se multiplient, et contre les sorcelleries qui se développent et foisonnent en notre temps comme dans le sien ? « Non, je ne vis plus, c'est Jésus-Christ qui vit en moi. Je suis attachée à la Croix avec le Christ ; j'achève de souffrir, en mon corps, ce qui manque à la Passion de mon Jésus ».

VICTIME D'UN MALéFICE

Il faut que dès maintenant elle puisse dire en toute vérité comme le sauveur du monde : « Je suis pauvre et dans les peines dès ma tendre jeunesse ».

On s'aperçut bientôt que la Croix et les épreuves de toutes sortes lui étaient destinées. Son père étant mort et sa mère s'étant remariée, elle fut, dès l'âge de quatorze ans, en butte aux plus horribles traitements et jetée dans la misère et les privations, au milieu desquelles elle ne cessait de prier pour ceux qui la faisaient souffrir.

Comme les libertins et les sorciers, nombreux dans le pays, causaient la perte des âmes, elle demanda à son Céleste époux, que toute leur rage et malignité tombât sur el le, afin de garantir ses compagnes des effets de leurs maléfices. Elle s'offrit à souffrir tous les tourments possibles pour exterminer le péché en ce monde et arracher les âmes à l'enfer.

Elle fut terriblement exaucée et tout le reste de sa vie ne fut qu'un tourment perpétuel ou plutôt une participation mystérieuse à la Passion de l'Homme-Dieu « fait malédiction à cause de nos pêchés ».

à l'âge de dix-neuf ans, à la suite d'un maléfice qui lui fut jeté, elle fut frappée d'un mal étrange. On essaya d'abord tous les remèdes humains, mais en vain.

On reconnut bientôt qu'elle avait été mise sous la domination des démons qui, malgré des exorcismes réitérés, firent subir à l'innocente victime toutes sortes de peines et de vexations. Pendant cinq ans, elle fut travaillée par un grand nombre de maléfices diaboliques que lui jetaient ses ennemis et « qui, dit-elle, remplissaient et empoisonnaient son sang, ses veines, son cœur et ses sens, de fureur et de rage et qui la faisaient étrangement souffrir dans toutes les parties de son corps. »

Par contre, durant tout ce temps, elle était sous la conduite de Dieu par une voie de grandes consolations. Elle assistait au plus grand nombre de messes possible. Le divin Crucifié se montrait à elle tel qu'il était au Calvaire avec «les cinq belles fontaines de sang qui coulaient de ses cinq plaies ; son chef tout percé d'épines ; le sang coulant de tous côtés sur sa face adorable et de ses cheveux tout couverts de boue et de crachats, son humanité sainte, toute baignée de sang, son cœur percé, tout rempli d'un amour infini pour son Père éternel et d'une charité incomparable pour les hommes».

à la communion, la divine victime descendait de sa Croix, de l'autel jusque dans son cœur, et l'heureuse épouse sortait de la Table Sainte tellement enflammée, embrasée et enivrée de l'amour de Dieu, tellement ravie et transportée, hors d'elle-même par l'abondance des douceurs et consolations célestes, que rien n'était capable de la distraire ni de la divertir un moment.

D'une communion à l'autre, elle jouissait pleinement des fruits du divin sacrement, ressentant un amour très pur pour Dieu, une grande charité pour son prochain, un zèle très ardent pour le salut des âmes, un parfait mépris d'elle-même, un entier détachement de toutes choses. Notre-Seigneur résidait toujours dans son cœur comme si elle avait communié continuellement :

« Je le vois en moi, disait-elle, crucifié, tout déchiré, couvert de plaies, environné des bourreaux qui le tourmentent ».

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