Les Anges et les hommes. Tiré du 4e volume des révélations de Marie Lataste / Page 2 de 2.
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LES ANGES
ET LES HOMMES (2)

Tiré du quatrième volume des révélations de Marie Lataste
 

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  CHAPITRE 4

« Voici ce que fait pour vous l'ange gardien et ce que vous devez faire pour lui.

L'ange gardien éloigne de vous les maux du corps et de l'âme ; il lutte contre vos ennemis, il vous excite à faire le bien ; il porte à Dieu vos prières et inscrit sur le livre de vie vos bonnes œuvres ; il prie pour vous, il vous suit jusqu'à la mort, et vous portera dans le sein de Dieu, si vous vivez dans la justice pendant que vous serez sur la terre.

L'ange gardien éloigne de vous les maux du corps et de l'âme. Vous êtes composée, ma fille, d'un corps et d'une âme. Or, l'un et l'autre se trouvent exposés à chaque instant à mille dangers qui pourraient occasionner leur ruine. Un rien peut affliger votre corps pour jamais, un accident peut vous ravir pour jamais aussi la vie de votre âme. Vous n'êtes point assez avisée pour écarter et éloigner tous les dangers ; et quand vous le seriez assez, souvent vous ne le pourriez pas par vous-même. Ce que vous ne voyez pas, votre ange gardien le voit pour vous ; ce que vous ne pouvez pas, votre ange gardien le peut pour vous, et il protège votre corps et votre âme en éloignant tout ce qui pourrait leur être préjudiciable ; il le fait sans que vous vous en aperceviez. Si quelquefois vous y réfléchissiez, et que vous vous demandassiez comment vous avez échappé à tel accident, à tel malheur, vous toucheriez du doigt l'action de votre bon ange ; vous verriez aussi que par lui vous avez évité telle occasion dangereuse ; par lui, conservé la patience ; par lui résisté à une tentation.

Ainsi, par la protection de l'ange gardien, vous échappez aux dangers de l'âme et du corps.

L'ange gardien lutte contre vos ennemis. Vos ennemis, ma fille, sont : le Démon, le monde, vos passions, vous-même. Il lutte contre le Démon et l'empêche de vous tenter au-dessus de vos forces, d'exciter en vous de mauvaises pensées et de vous offrir l'occasion de pécher. S'il ne prévient pas l'attaque, il double vos forces, chasse les pensées mauvaises par des pensées bonnes et vertueuses, et vous fait fouler aux pieds les pièges tendus pour vous entraîner au mal. Il lutte contre le monde : le monde, c'est l'empire, le royaume du Démon. Il vous éloigne du monde, vous le fait mépriser et tourne vos regards vers le ciel, royaume de Dieu. Il lutte contre vos passions mauvaises, effets du péché originel ; il leur enlève toute force, il les amortit, et, s'il leur permet de se relever quelquefois, ce n'est que pour vous assurer une victoire de plus. Il lutte contre vous-même ; toutes les facultés de l'homme quelquefois font alliance contre l'homme pour l'entraîner au mal ; l'ange gardien dissout l'alliance de ces facultés. Elles s'allient de nouveau pourtant, mais c'est pour opérer le bien, non pour faire le mal.

L'ange gardien vous excite à faire le bien, en illuminant votre intelligence, en lui montrant la volonté et le désir de Dieu, en lui faisant comprendre l'avantage du bien et le danger du mal. Il vous engage à faire le bien en vous le rendant facile, en enlevant tous les obstacles ou du moins en les diminuant. Il vous engage à faire le bien en vous donnant force, courage et amour pour le bien.

L'ange gardien porte à Dieu vos prières, et il vous le rend propice ; il les lui présente comme un encens d'agréable odeur, comme le sacrifice de votre cœur, comme la marque de votre amour, comme le désir qui est en vous d'opérer le bien, de suivre sa loi, de vous attacher à lui, de demeurer en lui. Pour qu'il reçoive vos prières, il lui offre toutes vos bonnes actions, il les inscrit sur le livre de vie, et alors Dieu vous écoute pour que vous viviez de plus en plus en lui, par lui et avec lui.

L'ange gardien prie pour vous. Vous priez, ma fille, parce que vous connaissez vos besoins et l'impuissance dans laquelle vous vous trouvez pour agir par vous-même. Vous priez parce que Dieu vous en a fait un devoir, parce que vous connaissez la bonté de Dieu et le désir qu'il a de vous venir en aide. Mais votre ange connaît bien mieux que vous votre faiblesse et votre impuissance, bien mieux que vous la bonté de Dieu et le désir qu'il a de vous secourir ; bien mieux que vous aussi votre bon ange sait de quelle manière il faut prier. Il prie pour vous et demande jusqu'à ce que sa prière soit exaucée.

Enfin, ma fille, votre ange gardien vous suivra partout ; il vous suivra tous les jours de votre vie, et quand Dieu vous retirera de ce monde, il vous présentera à lui et vous placera dans le Ciel si vous êtes juste, si vous avez complètement satisfait à la justice divine. Si vous devez passer par les flammes du purgatoire, il priera et fera prier aussi pour vous, puis il vous délivrera et vous portera pour l'éternité dans le séjour des élus. »

  CHAPITRE 5

« Voici à présent ce que vous lui devez. Vous lui devez respect, obéissance et amour.

Vous lui devez respect, car c'est un des princes de la cour céleste, c'est le représentant de Dieu, c'est son ministre près de vous. Honorez donc sa dignité, respectez son caractère d'envoyé de Dieu.

Vous lui devez obéissance. Dieu l'a établi votre protecteur, votre gardien ; il est aussi votre supérieur. Vous devez avoir pour lui la docilité d'un enfant pour son Père, et en vous montrant docile à votre ange gardien, vous montrerez votre docilité vis-à-vis de Dieu. Car obéir à votre ange gardien, c'est obéir à Dieu qui vous l'a donné.

Vous lui devez amour. Votre ange gardien est votre protecteur, votre bienfaiteur ; or, un bienfait demande la reconnaissance, et la reconnaissance se témoigne par l'amour.

Vous lui devez amour parce qu'il vous aime, et que l'amour se reconnaît par l'amour.

Vous lui devez amour parce qu'en l'aimant vous haïrez Satan, et qu'en haïssant Satan vous aimerez Dieu.

Ainsi, tout se lie, tout s'enchaîne dans votre vie : votre pensée, votre mouvement, votre action, tout votre être, votre ange gardien, votre Dieu, votre éternelle félicité. »

  CHAPITRE 6

Voici ce que me dit un jour le Sauveur Jésus : « Ma fille, je vous ai parlé de l'ange gardien, je veux vous parler aujourd'hui de Lucifer.

Lucifer était le plus parfait des esprits célestes ; il a péché par orgueil, il a entraîné les autres anges rebelles, il veut entraîner tous les hommes.

Le nom de Lucifer signifie porte-lumière. Ce nom indique la grandeur de la perfection et la beauté parfaite de cet ange. Il appartenait au degré le plus près de Dieu, et parmi les anges de ce degré supérieur il était un des plus parfaits. Je dis un des plus parfaits, parce qu'il y en avait dont la perfection n'était pas inférieure à la sienne. Je dis un des plus parfaits aussi, parce qu'il n'y en avait pas qui eussent une perfection plus grande que la sienne.

  CHAPITRE 7

Lucifer, ainsi que tous les anges du Ciel, fut soumis à un temps d'épreuve. Au lieu de reconnaître Dieu pour son créateur et d'accepter l'épreuve à laquelle il voulut le soumettre, Lucifer se leva contre lui en disant :

« Je m'élèverai, je deviendrai semblable au Très-Haut. »

Il ne fut pas seul dans sa révolte, il entraîna avec lui un nombre considérable d'anges des neuf degrés établis parmi eux. C'était le plus parfait de tous, et par sa révolte, par l'entraînement qu'il donna aux autres, il devint le plus coupable et le chef des révoltés. Il devint, par son crime, roi de tous les Fils de la superbe et de l'orgueil ; mais il ne régnera plus dans le Ciel et ses hauteurs ; il est, avec tous ses anges, dans les abîmes et les profondeurs de l'enfer. Le nombre de ceux qu'il entraîna fut immense, inférieur néanmoins à celui des anges fidèles. Il aurait voulu les entraîner tous, mais les autres se levèrent contre lui en disant :

« Qui est semblable à Dieu ? »

écrasé par le poids de cette parole et le regard vengeur du Très-Haut, Lucifer fut précipité dans l'éternelle malédiction. N'ayant pu entraîner tous les anges avec lui, il cherche à entraîner les hommes. Il a séduit Adam, il l'a mis en révolte contre Dieu, il veut agir de même vis-à-vis de tous les enfants d'Adam. C'est pourquoi il donne à chacun un tentateur pour combattre l'action de l'ange gardien, pour détourner chaque homme de la voie du bien, pour faire de lui une victime de la vengeance de Dieu et un révolté éternel contre sa divine volonté. Pour cela, il emploie ruses et artifices ; il combine toutes choses, promet le bien et donne le mal, montre la vie et entraîne dans la mort, fait goûter le plaisir et ce plaisir se change en une amertume qui éloigne de Dieu.

Ma fille, craignez de vous laisser séduire par Satan ; il veut votre ruine et la ruine de tous les chrétiens. Depuis que je suis venu au monde pour battre en brèche son empire, il redouble d'efforts pour réduire mes conquêtes. Vains efforts, jamais il n'aura de pouvoir, d'autorité, d'entraînement que sur ceux qui voudront se donner à lui, se livrer à lui, marcher avec lui. Ma grâce repousse Satan, ma force l'épouvante, mon drapeau le met en fuite.

Mon drapeau, c'est la croix ; attachez-vous à elle, et Satan fuira loin de vous. Ma force est la force de la croix qui a vaincu la mort et l'enfer ; armez-vous de ma croix, et vous épouvanterez Satan. Ma grâce descend de la croix, puisez-y comme dans une source intarissable, et vous repousserez Satan.

Je suis avec vous, je suis pour vous ; marchez, ma fille, et demandez : Qui donc sera contre moi ? »

  CHAPITRE 8

Le Sauveur Jésus m'avait ainsi parlé des anges et des démons. Or, quelques jours après, il me sembla qu'une voix voulait se faire entendre au-dedans de mon cœur et me dire des choses sublimes. Aussitôt, le trouble s'empara de mon âme, et craignant d'être trompée, je me réfugiai bien vite près de Jésus, le conjurant de ne pas permettre que je fusse trompée. Je vis, des yeux de mon âme, Satan furieux de n'avoir pu me tromper. « Ma fille, me dit Jésus, voici l'heure du combat. » Mon cœur commença à battre avec force. « Eh quoi ! ajouta le Sauveur, vous craindriez, fille pusillanime ? » Quand Jésus eut prononcé ces paroles, je me vis environnée d'une multitude de spectres honteux à voir. Je souffrais plus que je ne pourrais l'exprimer. La tentation devenait de plus en plus violente. Ma force augmentait en proportion. Je luttais seule, mon ange s'était retiré un peu plus loin et me regardait. Je luttais toujours, et pleine de mépris pour mes ennemis, je protestai à haute voix que j'aimerais mieux mourir que d'offenser mon Dieu. Pendant cette lutte, je chantais quelques versets du cantique : Le monde, en vain, par ses biens et ses charmes, etc. Choisissant les paroles qui me convenaient le plus.

Après quelques moments de combat, je m'enfuis vers Jésus, et je le conjurai de purifier mon esprit de ces images déshonnêtes qui avaient voulu souiller mon âme. Mes ennemis ne se tinrent point pour battus ; ils ne tardèrent pas à revenir à la charge.

Vains efforts : mon ange, une verge à la main, les repoussait vigoureusement. Je ne combattais plus, mon ange combattait pour moi.

à l'heure de ma prière du soir, ces spectres affreux revinrent en nombre plus considérable ; mais pour favoriser le calme de mon esprit, une multitude d'anges vinrent se ranger en cercle autour de moi. Je n'ai jamais mieux prié qu'en ce moment.

La tentation dura quelques jours encore et de diverses manières. J'étais tentée par orgueil, par sensualité, par gourmandise, et chaque fois mon ange éloignait le Démon, soit par un coup de verge, soit par une menace ; un regard même suffisait pour le mettre en fuite. Voyant cette faiblesse du démon, j'avais envie de rire ; mon ange m'en empêchait en plaçant sa main sur ma bouche. En ce moment, j'entendis mon Ange et le Démon se disputer à cause de moi.

Le Démon disait : « Je la veux. »

Mon Ange répondait : « Tu ne l'auras pas ! »

Le Démon : « Je la prendrai malgré toi. »

Mon Ange : « Je t'empêcherai de la prendre. »

Le Démon : « Retire-toi dans le ciel, je m'en emparerai. »

Mon Ange : « Le Seigneur m'a commandé de veiller sur elle, je dois lui obéir. »

Le Démon : « Eh ! Que m'importe ton obéissance ; à quelque prix que ce soit, je l'aurai en mon pouvoir. »

Mon Ange : « Le Seigneur l'a prise sous sa protection. Qui es-tu donc, superbe audacieux, pour prétendre la lui ravir ? »

Le Démon : « J'emploierai tout pour cela, et la force et la ruse. »

Mon Ange : « Tu n'auras sur elle que le pouvoir que te donnera le Seigneur. »

Le Démon : « Je la ferai succomber. »

Mon Ange : « Non, je la soutiendrai. »

Le Démon : « Je troublerai sa paix. »

Mon Ange : « Tu peux essayer, tu n'y parviendras point. »

Le Démon : « Je l'aurai, sinon pendant sa vie, du moins à l'heure de sa mort. »

Mon Ange : « Sa mort te mettra en fuite. »

Le Démon : « Je la veux dès ce moment. »

Mon Ange : « Dès ce moment, retire-toi. »

Le Démon se retira plein de malice et mon ange demeura près de moi.

« à jamais, amour au Sauveur Jésus,
dans le Saint Sacrement de l'autel ! » Amen. ■

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