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						Les Divines Parolespar le Rév. Père Auguste Saudreau, dominicain  |  
						| "JÉSUS CONSOLATEUR"(PARTIE 6) |  
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 Partie   
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		6  
 
							
							 
							 JÉSUS CONSOLE SES AMIS MALADES
							Sainte Angèle de Foligno étant bien malade, Jésus 
							lui apparut et lui dit: "Ma fille, je suis venu 
							pour te servir." Le service qu'Il lui rendit fut 
							de se placer devant son lit avec le visage le plus 
							gracieux et le plus aimable. Elle ne Le voyait que 
							des yeux de l'âme, mais plus clairement que ceux du 
							corps. (Hello, ch. 50; Doncoeur, p.234; Ferré, p. 
							233) 
							Comme on chantait le Salve Regina, et qu'à ces 
							paroles: "misericordes oculos", Gertrude demandait 
							la santé du corps, le Seigneur lui dit, avec un doux 
							sourire:
							 "Est-ce que tu ignores que je jette sur toi les 
							regards les plus miséricordieux, quand tu souffres 
							en ton corps, ou que tu es troublée en ton esprit? " 
							(Liv. III, ch. XXX, 
							n° 9, éd. lat., p. 181)
 
							En la fête de la Purification, le Seigneur lui dit 
							encore:
							"Si étant malade, ma bien-aimée, tu ne peux 
							entendre ce qu'on chante au chœur, tourne-toi vers 
							moi et vois ce qu'il y a en moi, car je contiens 
							tout ce qui peut à jamais te plaire." 
							(Liv. IV, ch. IX) 
							
							Le Seigneur dit à Mechtilde:
							  "Lorsque tu es malade, je te tiens de mon bras 
							gauche, et quand tu es en santé, c'est de mon bras 
							droit; mais sache bien que, quand c'est du bras 
							gauche, tu es beaucoup plus rapprochée de mon Cœur." 
							(2e 
							part., ch. XXXI)
 
							La vénérable Agnès de Langeac ne pouvant chanter au 
							chœur, à cause de ses souffrances, disait à Jésus:
							"Mon Jésus, vous voyez ma misère et mon 
							impossibilité de chanter." – "Oui, ma chère 
							fille, mais puisque je t'ai donné cette souffrance, 
							je satisferai pour toi et ferai que le chœur sera 
							servi."
							Un ange chanta à sa place. (3e 
							part., ch. XVII) 
							Le jour de la Fête-Dieu, Notre-Seigneur fit 
							ressentir à Armelle Nicolas de si douces 
							communications de sa divinité que la nature ne les 
							pouvant supporter, elle demeura presque toute 
							l'octave malade. Et comme un jour elle se plaignait 
							à son amour de ce qu'elle ne pouvait comme tant 
							d'autres l'aller visiter au Saint Sacrement, 
							Notre-Seigneur lui dit ces amoureuses paroles:
							 
							"Ma fille, les autres me viennent visiter aux 
							églises; moi je viens te visiter en ta propre 
							maison." (Vie, 
							ch. XXIII) 
							
 
							La maladie elle-même n'est-elle pas comme toute 
							épreuve, une visite de Jésus? "Juxta est Dominus qui 
							tribulato sunt corde." Le Seigneur est tout près de 
							ceux qui sont dans la peine. (Ps. XXXIII, 19)
							
							Sabine de Ségur, en religion Sœur Jeanne Françoise, 
							religieuse de la Visitation de Vaugirard, Paris 
							(1829-1888) étant un jour malade, Notre-Seigneur lui 
							dit:
							" Ma fille, nous sommes mariés: toi, tu es dans 
							ton lit qui souffres et ne peux prier; moi je suis 
							dans l'Eucharistie qui prie et ne peux plus 
							souffrir. Tu souffres pour moi et je prie pour toi; 
							à nous deux nous faisons notre besogne. " 
							(Sa vie, par Mgr de 
							Ségur) 
							L'accroissement de la faiblesse, des souffrances 
							et de l'impossibilité de m'occuper commençait à 
							m'accabler, raconte la Mère Marie du Divin Cœur. 
							Le divin Époux me consola en mettant cette image 
							devant les yeux de mon âme. 
							La sainte Église est comme un grand jardin de Dieu; 
							le maître du jardin, Notre-Seigneur, vient chaque 
							jour y prendre son plaisir. On y voit de grands 
							palmiers, des chênes magnifiques (le pape, les 
							évêques, les missionnaires et les prêtres) et 
							dans un coin caché de ce jardin, une petite fleur.
							
							Après avoir joui des beaux arbres, Il se dirige vers 
							la petite fleur qu'Il ne montre à personne; Il 
							s'arrête là et prend plaisir à son parfum. 
							Auparavant elle était exposée aux regards étrangers
							(œuvres extérieures), lorsqu'elle était 
							encore en bouton; mais maintenant qu'elle est 
							épanouie, Il veut jouir seul de sa vue et de son 
							parfum. Pour la fleur, elle est assez payée de 
							penser que le bon Maître prend plaisir à son parfum.
							
							Une fois le jour, Il la visite à une heure fixe 
							(la sainte communion) mais souvent Il la 
							surprend par des visites inattendues et la laisse 
							ravie du sentiment de sa douce présence. Maintenant 
							plus d'ennui, la petite fleur sait pour qui elle 
							fleurit (dans la souffrance) et attend 
							patiemment qu'il plaise au Maître de la visiter et 
							de la transplanter dans le jardin du ciel. 
							Une fois éclose, elle ne peut plus demeurer 
							longtemps fleurie: dans les derniers mois Il veut se 
							la réserver exclusivement. Par conséquent, plus 
							aucun désir d'œuvres extérieures. 
							Puisse chaque visite de l'époux et le soleil de son 
							amour, rafraîchir chaque jour le parfum de la petite 
							fleur et la blancheur de son coloris... N'avoir 
							d'éclat et de parfum que pour Lui, c'est l'unique 
							récompense qui peut la contenter. 
							 LA MALADIE EST LA SOLITUDE
 où Dieu conduit l'âme
 pour parler à son cœur
							Le Seigneur dit à sainte Gertrude, qui priait pour 
							son abbesse malade:
							"J'ai attendu ce temps avec une joie inestimable, 
							pour emmener mon élue dans la solitude, et là lui 
							parler alors cœur à cœur. Voilà que mon désir 
							s'accomplit, puisqu'elle accepte tout selon mon bon 
							plaisir, et m'obéit en tout au gré de mes vœux les 
							plus doux." 
							(Liv. 5, ch. 1;éd. 
							lat., p 459)
							
							 COMMENT JÉSUS S'UNIT à l'âme souffrante
							Un jour que sainte Mechtilde malade souffrait 
							beaucoup, Jésus lui apparut et lui dit: 
							 "Je me suis revêtu de tes souffrances. 
							J'absorberai en moi toutes tes douleurs et je 
							supporterai tout en moi, et ainsi j'offrirai comme 
							une offrande très agréable à Dieu le Père toutes tes 
							souffrances unies à ma passion, et je serai avec toi 
							jusqu'à ton dernier soupir, que tu ne rendras que 
							pour venir te reposer à jamais dans mon cœur. Je 
							recevrai alors ton âme en moi-même avec un amour si 
							inestimable que toute la cour céleste en sera 
							remplie d'admiration." 
							(2e 
							part., ch. 39)
 
							Une nuit que le mal de tête l'empêchait de prendre 
							le moindre repos, elle supplia le Seigneur de lui 
							indiquer au moins un trou dans lequel elle pût se 
							reposer. 
							Le Seigneur lui indiqua les trous de ses plaies, lui 
							enjoignant de choisir celui dans lequel elle voulait 
							demeurer. Mais elle, ne voulant pas choisir 
							elle-même, remit le tout à sa bonté, afin qu'Il lui 
							donnât ce qui lui plairait. Alors, Il lui montra la 
							plaie de son cœur et lui dit: " C'est ici que tu 
							dois entrer pour te reposer. " (2e 
							part., ch. 27)
							"Pauvre âme affligée, 
							dit Jésus à Agnès 
							de Langeac, tout le monde te délaisse, 
							hors ton fidèle époux. Courage." 
							(Vie, par Lantages 
							3e 
							part., ch. XVIII)
 
							Un jour que Anne-Marguerite Clément voulait prendre 
							du repos, le Sauveur lui dit:
							"Dors, mon épouse, sur ma poitrine et sur mon 
							Cœur, et je me reposerai dans le tien." 
							(Vie, 1686, IIIe 
							part., ch. VIII.)
 
							L'an 1631, la Mère Clément voyait mourir sa sœur 
							Marie-Louise de Balot, qui était un des plus fermes 
							soutiens de la petite fondation de Montargis; elle 
							s'en montra fort attristée. Une de ses filles lui en 
							témoignant de l'étonnement, la bonne Mère s'excusa 
							et lui répondit que leur saint fondateur permettait 
							de payer ce tribut à la nature. 
							Le lendemain, Jésus-Christ se présenta à elle et la 
							reprit de sa faiblesse.
							"Ne suis-je pas assez sage, 
							dit-Il, 
							pour être ton soutien? Et ne doit-il pas te suffire 
							que j'aie pris soin de ta conduite?" 
							Quelques jours après, comme la vénérée Mère sentait 
							encore son affliction, Jésus se présenta de nouveau 
							à elle, et pour lui faire surmonter les sentiments 
							de la nature, Il l'attira dans le sein de sa 
							providence, lui donnant de grandes assurances qu'Il 
							prendrait soin de son gouvernement. 
							"Non pas, 
							lui dit-Il, avec cette providence que j'ai 
							pour toutes les âmes en général, mais selon cette 
							providence singulière que j'ai de mes élus et 
							particulièrement de toi qui m'appartiens à de si 
							justes titres." 
							(Vie, 1686, 2e part., ch. IX)
 
							 JÉSUS VEUT DIVINISER NOS SOUFFRANCES
							Mechtilde trouvant que sa maladie la rendait inutile 
							et qu'elle souffrait sans aucun fruit, le Seigneur 
							lui dit:
							"Dépose toutes tes peines dans mon cœur, et je 
							leur donnerai une perfection aussi haute qu'aucune 
							souffrance en a jamais pu acquérir. Ma divinité, 
							attirant en elle les souffrances de mon humanité, se 
							les a complètement unies; de même, je veux 
							transporter sur ma divinité tes peines, n'en faire 
							qu'une seule avec ma passion, et te donner part à 
							cette glorification que Dieu le Père a conférée à 
							mon humanité pour toutes ses souffrances. Donne donc 
							toutes tes peines à l'amour, disant: ô mon amour, je 
							te les confie dans la même intention que tu me les 
							as apportées du Cœur de Dieu, et je te prie de les y 
							reporter, lorsque ma reconnaissance les aura rendues 
							parfaites. 
							Lorsque tu voudras me louer et que tes 
							souffrances t'en empêcheront, demande à Dieu le Père 
							de Le louer et de Le bénir de cette louange que je 
							Lui ai adressée sur la croix au milieu des 
							souffrances, avec cette gratitude en laquelle je Lui 
							ai rendu grâces de ce qu'Il a voulu que je 
							souffrisse ainsi pour le salut du monde, et avec cet 
							amour qui m'a fait souffrir de tout cœur et de toute 
							volonté. 
							Ma passion porte des fruits infinis dans le ciel 
							et sur la terre: ainsi les peines, les moindres 
							tribulations que tu m'auras confiées en cette 
							matière, en union avec ma passion, porteront de tels 
							fruits que les saints du ciel en recevront un 
							accroissement de gloire, les justes plus de mérites, 
							les pécheurs leur pardon et les âmes du purgatoire 
							un soulagement. Qu'y a-t-il, en effet, que mon divin 
							Cœur ne puisse changer en mieux? car tout le bien 
							que contiennent et le ciel et la terre est sorti de 
							la bonté de mon Cœur." 
							(2e 
							part., ch. XXXVI)
							  
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