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COMMUNICATION
concernant le processus de canonisation
de la Servante de Dieu
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Luisa Piccareta
à l'intention de tous ceux qui, de différentes
manières dans le monde, s'intéressent à la Servante
de Dieu Luisa Piccarreta et à la spiritualité
de La Vie dans la divine Volonté, j'aimerais
faire le point sur ce que j'ai déjà rapporté en
plusieurs occasions, et surtout sur les
Communications du 23 avril 2007 et du 30 mai
2008.
La diffusion dans le monde de la figure et des
écrits de la Servante de Dieu Luisa Piccarreta a
considérablement augmenté au cours des dernières
années pour atteindre de nouvelles nations dans tous
les continents. Des lettres d'évêques, de prêtres et
de laïcs en sont la preuve, tout autant que le
nombre de visiteurs à Corato dans les lieux oà Luisa
a vécu.
La joie de constater cette réalité s'accompagne
du souci d'envoyer à tous un appel cordial à l'unité
et à l'estime mutuelle sans « querelles ni
jalousies » en attendant la venue du « plein jour »
(Rm 13, 11-14). Si nous vivons dans la lumière de la
divine Volonté, nous ne pouvons que cultiver entre
nous les fruits de la charité mutuelle, car
« Celui qui prétend être dans la lumière, tout en
haïssant son frère, est toujours dans les
ténèbres. » (1 Jn 2, 9)
Je constate encore avec tristesse que « la
doctrine de la divine Volonté n'a pas toujours été
présentée de façon correcte et respectueuse, et
selon la doctrine du Magistère de l'Église, mettant
dans la bouche de Luisa des remarques qu'on ne
retrouve pas, même implicitement, dans ses écrits.
Ceci provoque un traumatisme dans les consciences,
et même de la confusion et du rejet parmi les gens
et chez quelques prêtres et évêques. » (Lettre du 9
mars 2006)
Il est par conséquent de mon devoir de signaler
quelques directives de façon à ce que tout soit
clair pour tout le monde.
éTAT ACTUEL DE LA CAUSE
1- L'acteur du processus
de béatification et de canonisation est l'« Association
Luisa Piccarreta –
Petits Enfants de la Divine Volonté », de
Corato, que j'ai voulu constituer le 13 juin 2010
avec son nouveau statut en Association publique des
fidèles, en raison de sa signification ecclésiale
particulière.
2- J'ai donné en 2006
comme mandat à l'Association de constituer le
Secrétariat de la Cause de béatification de la
Servante de Dieu Luisa Piccarreta en organisme
de liaison, de soutien et d'information au service
de tous ceux qui, de diverses manières, sont
intéressés à la Cause elle-même, avec, en plus, la
tâche d'ouvrir un dialogue avec d'autres diocèses,
personnes, groupes et associations
3- « L'Archidiocèse et
l'Association utiliseront exclusivement le
Secrétariat pour recevoir toutes les demandes et y
répondre. » (Communication du 23 avril 2007)
Par conséquent, aucune personne ou association dans
le monde ne peut émettre un avis officiel en-dehors
de ce Secrétariat. J'interdis à quiconque
d'essayer de le faire en mon nom.
4- En 1994, avec le
non obstare du Saint-Siège a été ouverte
l'enquête diocésaine sur la vie, les vertus et la
réputation de sainteté. Cette enquête a pris fin le
29 octobre 2005 avec la transmission du dossier à la
Congrégation pour la Cause des Saints et la
nomination de Dre Silvia Monica Correale comme
postulante et du R.P. Sabino Amedeo Lattanzio comme
vice-postulant. La Congrégation m'a par la suite
communiqué qu'avant d'aller plus avant, un examen
des écrits de la servante de Dieu sera effectué afin
de clarifier les difficultés de nature théologique.
5- En attendant avec
confiance les résultats de cet examen, je désire
m'adresser à tous ceux qui prétendent que ces
écrits contiennent des erreurs doctrinales.
Jusqu'à présent, cela n'a jamais encore été
sanctionné ni par une déclaration du Saint-Siège ni
par moi personnellement. Je voudrais également
signaler qu'en plus de préjuger du jugement légitime
de l'Église, ces personnes sont cause d'un scandale
pour les fidèles spirituellement nourris par ces
écrits, et qu'elles font se lever des soupçons sur
ceux d'entre nous qui travaillent avec zèle à la
poursuite de la Cause. Dans l'attente du jugement de
l'autorité compétente, je vous invite à une
méditation en profondeur et à une réflexion plus
sérieuse dans votre lecture personnelle de ces
écrits à la lumière de l'écriture sainte, de la
Tradition et du Magistère de l'Église.
6- Je voudrais également
répéter que si les écrits de la Servante de Dieu
sont lus en vue de la formation d'un ou de plusieurs
groupes, cela ne devrait pas se faire sans la
volonté de l'Ordinaire du lieu. Je rappelle
également ce que j'ai déjà communiqué :
« L'Archidiocèse, l'Association ou le Secrétariat
n'ont délégué aucune personne, aucun groupe ni
aucune association pour les représenter en-dehors de
leurs circonscriptions légitimes et faire connaître
la vie, la pensée et les écrits de la Servante de
Dieu, ou pour prendre une décision quelconque en
leur nom. Depuis le début de la requête diocésaine,
l'Archidiocèse n'a jamais officiellement désigné un
théologien ou un censeur quelconque pour les écrits
de Luisa. L'Archidiocèse n'a jamais non plus nommé
un traducteur officiel des écrits de l'italien en
une autre langue. » (Communication du 23
avril 2007)
PRéPARATION
de l'édition typique des écrits
7- «Comme je l'ai déjà
exprimé à la conclusion de la phase diocésaine de la
Cause, après avoir entendu l'opinion de la
Congrégation pour la Cause des Saints, je désire
présenter une édition typique et critique des
écrits afin de fournir aux fidèles un texte
fiable des écrits de Luisa Piccarreta. Ainsi, je le
répète, ces écrits sont la propriété exclusive de
l'Archidiocèse.» (Lettre aux évêques, du 14
octobre 2006). Afin d'accomplir ce travail exigeant
qui demande une certaine forme de compétence, je
m'adjoindrai les services d'une équipe d'experts
choisis en accord avec la Postulation.
8- Je dois néanmoins
mentionner le flot croissant des transcriptions,
traductions et publications non vérifiées de textes
imprimés et postés sur Internet. De toute façon,
compte tenu du caractère délicat de la phase
actuelle du processus, toute publication des écrits
est pour l'heure absolument interdite. Toute
personne contrevenant à cette interdiction désobéit
et nuit grandement à la Cause de la Servante de
Dieu. (Communication du 30 mai 2008) Il faut
tout faire pour éviter les " fuites " de
publications, quelles qu'elles soient.
GROUPE DE LA
DIVINE VOLONTé
9- « J'apprends avec une
grande joie que de plus en plus de groupes inspirés
par la divine Volonté renforcent leurs liens
communautaires avec leurs évêques, créant ainsi
cette indispensable communion à intérieur de
l'église locale qui leur permet alors de surmonter
toute possibilité de tension ou de division. » (Communication
du 30 mai 2008) « Je répète par conséquent que les
initiatives prises en référence avec la spiritualité
de Luisa, par exemple les conférences, retraites
spirituelles, réunions de prière, etc., doivent être
autorisées par l'évêque afin d'assurer la sérénité
des participants. » (Lettre du 24 novembre 2003)
10- Une nécessaire
prudence ne peut diminuer l'ardeur de ceux qui se
sentent obligés de répandre la connaissance de la
sainteté de la vie de la Servante de Dieu, ou de
ceux qui recommandent la lecture de ses écrits ou
qui encouragent à prier fidèlement pour sa
béatification. Tout cela n'est pas interdit, mais au
contraire extrêmement désirable. Je vous invite
également à « renforcer l'unité et la communion
entre les diocèses dans lesquels se retrouvent des
individus, des groupes et des associations inspirés
par la Servante de Dieu Luisa Piccarreta et qui
connaissent ses écrits.»
CE QUI EST DEMANDé
de ceux qui connaissent
Luisa Piccarreta
1- Prier pour la
béatification de la Servante de Dieu, pour que la
Très Sainte Trinité soit glorifiée et que soit
diffusé le Règne de la divine Volonté.
2- Envoyer à la
Postulation par l'entremise du Secrétariat les
témoignages et tout ce qui peut concerner la
Servante de Dieu ainsi que les dons nécessaires
aujourd'hui plus que jamais pour le travail d'édition
typique des écrits de Luisa.
3- Créer un réseau de
liens entre notre propre archidiocèse et les
différents groupes unis à leur évêque, afin de
rendre encore plus visible la grande famille de la
divine Volonté, établie dans un lien d'unité,
de communion ecclésiale et d'engagement envers la
nouvelle évangélisation pour la tradition de foi.
Je vous salue et vous bénis tous avec une grande
et chaleureuse amitié. ♦
Trani, 1er novembre 2012
Giovanni Battista Pichierri
Archevêque
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