Prophéties de Jésus confiées à Maria Valtorta, mystique italienne / partie 2.
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Prophéties de Jésus

confiées à Maria Valtorta


PARTIE    1    2    


(Partie 2)

 
   L’ABOMINATION
DANS LA MAISON DE DIEU


(11-12-43 Quaderni 649-651):

Quand l’Église – et par ce terme je veux désigner ses hauts dignitaires – a agi selon les préceptes de ma Loi et de mon évangile, elle a connu des temps brillants de splendeur. Mais malheur à elle quand, faisant passer les intérêts de la terre avant ceux du ciel, elle s’est polluée au contact des passions humaines ! Trois fois malheur à elle quand elle a adoré la Bête dont parle Jean, c’est-à-dire la puissance politique, et s’est asservie à elle ! Alors la lumière s’est obscurcie en crépuscules plus ou moins profonds, soit par une faute attribuable aux chefs qui, par des artifices humains, se sont hissés sur son trône, soit par la faiblesse de ses chefs vis-à-vis des pressions humaines.
Dans les siècles passés, de monstrueuses erreurs ont suscité les antipapes et les schismes qui, aussi bien les uns que les autres, ont divisé les consciences en deux camps opposés, provoquant la ruine d’un nombre incalculable d’âmes. Dans les temps futurs, ces mêmes erreurs provoqueront l’Erreur, c’est-à-dire l’Abomination dans la Maison de Dieu, signe précurseur de la fin du monde.
En quoi consistera-t-elle ? Quand arrivera-t-elle ? Il n’est pas nécessaire que vous le sachiez. Je vous dis seulement qu’un clergé trop imbibé de rationalisme et trop au service du pouvoir politique ne peut fatalement susciter qu’une période très obscure pour l’Église. Mais, ne craignez pas ! La prophétie de Zacharie s’enchaîne comme un anneau à un autre anneau à celle de Jean. Après cette période de douloureux labeur où elle aura été poursuivie par des forces infernales, l’Église, comme la Femme mystique dont parle Jean, après s’être enfuie pour se sauver en se réfugiant en un lieu plus sûr et en perdant dans sa fuite mystique (je dis mystique) ses membres indignes, mettra au monde les saints destinés à la conduire à l’heure qui précède les derniers temps.
Ceux qui devront rassembler les diverses souches autour de la croix pour préparer le rassemblement du Christ, auront une main de père et de roi. Pas une souche ne manquera à l’appel, avec ses fils les meilleurs.
C’est alors que je viendrai mettre mon pouvoir au service de ma Jérusalem terrestre, l’Église militante, pour la défendre contre toutes les embûches, astuces, attentats et crimes de Satan.
Je répandrai mon esprit sur tous les rachetés de la Terre. Et ceux qui souffrent aujourd’hui expiant les fautes de leurs pères, et qui ne savent pas trouver le salut parce qu’ils n’osent pas se tourner vers moi, ceux-là aussi trouveront la paix parce que, se frappant la poitrine, ils invoqueront sur eux, d’une toute autre manière que leurs pères, ce Sang déjà répandu et qui tombe goutte-à-goutte, inépuisable, des membres que leurs pères ont transpercés. Telle une fontaine, je me tiendrai au milieu de mon troupeau recomposé et je laverai en moi toutes les souillures passées que le repentir aura déjà commencé d’effacer.
Alors, Roi de Justice et de Sagesse, je disperserai les idoles des fausses doctrines, je purgerai la terre des faux prophètes qui vous ont entraînés dans un si grand nombre d’erreurs. Je me substituerai à tous les docteurs, à tous les prophètes, plus ou moins saints ou plus ou moins mauvais, parce que le dernier enseignement doit être pur de toute imperfection, devant préparer au Jugement dernier ceux qui n’auront pas le temps de se purifier, étant appelés tout de suite au rassemblement.(…)
(…) Ces charbons ardents qui sortent de mes plaies seront comme une épée pour les impénitents, pour les obstinés, pour ceux qui sont vendus à Satan, mais ils seront comme une caresse pour les " petits " qui m’aiment comme un père aimant. Sur leur faiblesse, cette caresse du Christ descendra pour les fortifier et ma main les guidera vers cette épreuve à laquelle seuls ceux qui m’aiment d’un véritable amour peuvent résister.
Alors, je viendrai, non plus en Maître mais en Roi, prendre possession de mon Église militante, désormais devenue Une et Universelle comme ma volonté l’a faite.

  RéSURRECTION DE L’Église

(11-11-43 – Quaderni 545-547)

Portons ensemble notre regard vers les temps qui, telle une aube paisible succédant à une nuit de tempête, précéderont le Jour du Seigneur.(…)
(…) Les catholiques et le monde entier connaîtront alors l’Église Romaine, parce que l’évangile résonnera des pôles à l’équateur et d’un point à l’autre du globe, et la Parole l’enveloppera comme une écharpe d’amour.
Les catholiques donc, sortis de la lutte féroce, dont celle-ci n’est que le prélude, las de s’entre-tuer et de subir la brutalité de ceux qui les domineront alors, las de leur soif insatiable de tuer et des excès de violence, se tourneront vers la croix triomphante, retrouvée après leur si long aveuglement. Au-dessus de tout ce fracas de carnage et de sang répandu, ils entendront la Voix qui aime et pardonne et ils verront la Lumière plus blanche que le lys, qui descend des cieux pour leur faire connaître les cieux.
Telle une marche de millions et de millions de tribus, les hommes tourneront leur esprit vers le Christ et apporteront leur confiance à la seule société de la terre où il n’y a pas de soif de vexation ni de vengeance.
C’est Rome qui parlera. Non pas la Rome plus ou moins grande, et durablement grande, que peuvent obtenir des chefs de peuple, mais la Rome du Christ ; celle qui a vaincu les Césars, sans armes et sans combats, mais avec pour seule force : l’amour ; avec une seule arme : la croix ; avec une seule éloquence : la prière.
Ce sera la Rome des grands Pontifes qui, dans un monde plongé dans l’obscurantisme par les invasions barbares et hébété par leurs destructions, aura su conserver la civilisation et la répandre chez les non civilisés. Ce sera la Rome qui aura tenu tête aux tyrans et qui, par la bouche de ses saints Vieillards, aura su prendre le parti des faibles et brandir l’aiguillon d’une punition spirituelle chez ceux qui en apparence étaient réfractaires à tout remords.(…)
(…) écoutez la voix de celui qui n’a pas soif de domination et qui veut régner, au nom de son Roi très saint, uniquement sur les esprits. Le jour viendra où, déçus des hommes, vous vous tournerez vers celui qui est déjà plus esprit qu’homme et qui garde de son humanité tout ce qui est nécessaire pour persuader de sa présence. De sa bouche, que j’inspire, sortira la parole semblable à celle que je vous dirais, moi, Prince de la Paix. Il vous enseignera la perle si précieuse du pardon réciproque et vous fera comprendre qu’il n’y a pas de plus belles armes que le soc qui lacère le sol pour le rendre plus fertile et la faux qui coupe l’herbe pour la rendre plus belle. Il vous enseignera que la fatigue la plus sainte est celle que l’on éprouve pour procurer du pain, un vêtement ou un logement à ses frères, et que c’est seulement en s’aimant en frères qu’on ne fera plus connaissance du poison de la haine ni des tortures de la guerre.
Mes enfants, commencez votre marche vers la Lumière du Seigneur. N’allez pas à tâtons dans les ténèbres, comme des aveugles. Mes bien-aimés en tête, dominant toute crainte humaine puisque je suis avec vous qui êtes les plus chers à mon Cœur, les autres entraînés par l’exemple de mes saints, commencez ce nouvel Exode vers la nouvelle terre que je vous promets et qui sera votre terre même, mais transformée par la charité chrétienne.
Séparez-vous de ceux qui sont des idolâtres de Satan, du monde et de la chair. Sans mépris, séparez-vous-en. Le mépris ne sert à rien ; il gâche tout, inutilement. Mais séparez-vous-en pour n’être pas contaminés par eux. Aimez-les d’un amour de rédempteurs, mettant entre vous et eux votre foi dans le Christ comme rempart. Vous n’êtes pas assez forts pour pouvoir vivre sans danger au milieu d’eux ; trop de siècles de décadence spirituelle de plus en plus forte vous ont affaiblis. Imitez les premiers chrétiens. Sachez vivre dans le monde, mais isolés du monde par la force de votre amour pour Dieu.

  LE TEMPS DE L’ANTICHRIST
Les quatre animaux
de l’Apocalypse

(25-01-44 – Quaderni 98-102)

(…) « Les quatre bêtes : les quatre erreurs qui précéderont la fin. Les quatre erreurs, qui seront quatre horreurs pour l’humanité, engendreront l’Horreur finale. »
« L’athéisme a arraché à l’homme ses ailes d’aigle et son cœur de demi-dieu et fait de lui un animal marchant dans la boue et portant dans cette boue son cœur alourdi, qui n’est que chair et sang. (…) C’est pourquoi l’homme, qui avait embrassé l’athéisme, devenant ainsi, d’aigle et de lion qu’il était, simple homme, par un sortilège infernal s’est engendré lui-même, devenant ours féroce dévoreur de ses semblables.
(…) De l’homme demi-dieu est venu l’homme, de l’homme l’ours, de l’ours le nouveau monstre féroce et faux comme le léopard, doté par Satan de multiples ailes afin de pouvoir être plus rapide pour nuire.(…)
(…) La puissance voulue, poussée, imposée jusqu’au crime, est la troisième bête.
étant donné que c’est une puissance humaine, ou plutôt vendue à Satan pour être toujours plus puissante, contre toute loi divine et morale, elle engendre son monstre qui a nom Révolution et qui, comme il est de sa nature, porte dans les protubérances de sa monstruosité les pires horreurs des révolutions, naufrage social du Bien et de la Foi.
L’honnêteté, le respect, la moralité, la religion, la liberté, la bonté meurent quand ce monstre souffle sur une nation son haleine d’enfer et, comme une émanation pestiférée, se répand au-delà des frontières en contaminant de nombreux peuples jusqu’à ce qu’il contamine le monde entier, mettant en lambeaux ses victimes, tuées par lui puis dévorées, sur les décombres des nations réduites en ruines et qui constitueront le berceau pour le monstre final : l’Antichrist.
Je vous ai dit qu'il sera fils de la luxure de l'homme, né de son union avec Satan. Je vous l'ai dit. Je ne change pas dans ce que je dis, car ce que je dis est vrai. Je le sais sans avoir besoin de le lire. Je me le rappelle sans avoir besoin de le relire. C'est écrit dans mon esprit de Dieu, devant lequel se déroulent sans cesse et l'un par-dessus l'autre, sans que l'un empêche la vision de l'autre, tous les événements de l'homme dans le temps.

(à suivre)


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