La mort physique de Jésus:étude scientifique médicale dévoilant les souffrances inouïes du Christ / Partie 5.
En-tête 1 du site de la revue En Route. En-tête 2 du site de la revue En Route.
En-tête 3 du site de la revue En Route.
sommaire_general

Retour haut de page

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Retour haut de page

 

LA MORT PHYSIQUE
DE JÉSUS (5)


Page    2   3   4   5


  CONDITIONS AFFREUSES

La cause réelle de la mort par la crucifixion englobait plusieurs facteurs et variait avec chaque cas, mais les deux causes prioritaires étaient probablement le choc causé par la perte de sang et l'étouffement causé par l'épuisement respiratoire. D'autres facteurs possibles qui pouvaient contribuer à la mort incluaient la déshydratation, un pouls rapide et irrégulier causé par la tension (arythmie), une congestion et une défaillance du cœur avec une accumulation rapide de liquide dans les cavités régulières et pulmonaires.

Le fait de casser les jambes sous les genoux, lorsque cela était nécessaire, conduisait à une mort par étouffement dans l'espace de quelques minutes. La mort par crucifixion était vraiment la mort la plus horrible. 

Après la flagellation et les moqueries, environ vers les 9 heures du matin, les soldats romains remirent les vêtements de Jésus sur son dos et Le conduisirent, Lui et deux voleurs pour y être crucifiés. Apparemment Jésus était tellement affaibli par la flagellation qui avait été particulièrement sévère, qu'Il ne pouvait pas porter la barre transversale (patibulum) du Prétoire jusqu'au site de la crucifixion distant d'un tiers de mille (0,5 Km). Simon de Cyrène fut sommé de porter la croix de Jésus et le cortège put ainsi continuer son chemin jusqu'au Golgotha, ce lieu appelé Calvaire qui était désigné spécialement pour la crucifixion.

Rendus là, les vêtements de Jésus, sauf un genre de pagne de toile, Lui furent retirés en rouvrant de nouveau les plaies de la flagellation. Alors on Lui a offert ce breuvage de myrrhe et de fiel, mais Jésus après y avoir trempé les lèvres, refusa le breuvage. Enfin, Jésus et les deux voleurs furent crucifiés. Même si les références scripturaires mentionnent des clous aux mains, cela ne fait pas trop de difficultés, puisque les preuves archéologiques considèrent le poignet comme faisant partie de la main. L'écriteau sur lequel était écrit le motif de la condamnation était attaché au-dessus de la tête de Jésus. Il n'y a pas de certitude si Jésus fut crucifié sur la croix du Tau ou sur la croix Romaine. Les fouilles archéologiques penchent pour la première et la tradition primitive pour la deuxième croix. Le fait que dans les textes, on lui ait offert un peu plus tard du vin mêlé de vinaigre au moyen d'une éponge fixée à une tige d'hysope qui ne peut mesurer plus de 20 pouces (50 cm), corrobore fortement la croyance que Jésus fut crucifié sur une croix basse.

Les soldats et la foule raillaient Jésus tout au long de l'épreuve de la crucifixion et les soldats tirèrent au sort ses vêtements. Du haut de la croix, Jésus parla sept fois. Puisqu'on a prouvé que les paroles peuvent être prononcées au moment des expirations, ces articulations courtes et concises ont dû être particulièrement difficiles et douloureuses. à trois heures environ, ce vendredi-là, Jésus parla d'une voix forte, pencha la tête et expira. Les soldats romains et les spectateurs ont reconnu l'instant de sa mort. Puisque les Juifs ne voulaient pas que les corps des suppliciés demeurent sur les croix après le coucher du soleil, au moment du début du Sabbat, ils demandèrent à Ponce Pilate de commander qu'on casse les jambes des trois crucifiés. Les soldats cassèrent celles des deux voleurs, mais quand ils arrivèrent à Jésus, ils virent qu'Il était déjà mort, donc ils ne Lui brisèrent pas les jambes. Plutôt, un des soldats lui transperça le côté, (probablement avec une lance d'infanterie), ce qui produisit un jet d'eau et de sang. Plus tard, ce jour-là, le corps de Jésus fut descendu de la croix et placé dans un tombeau. 

  MORT DE Jésus

Deux aspects de la mort de Jésus ont suscité un grand intérêt; à savoir la nature de sa blessure au côté et la cause prématurée après seulement quelques heures en croix.

L'évangile de Jean décrit la transpercion du côté de Jésus et souligne l'écoulement soudain de sang et d'eau. Certains auteurs ont interprété l'écoulement d'eau comme étant du liquide venant de l'abdomen ou de l'urine venant de la perforation abdominale de la vessie. Cependant le mot grec "pleura" employé par Jean, dénote clairement la latéralité qui, souvent, implique les côtes ou la poitrine. Donc, il semble probable que la blessure ait été au niveau de la poitrine ou du thorax, ce qui est très loin de l'abdomen. Même si la blessure n'a pas été située par Jean, la tradition l'a toujours décrite du côté droit. Ce qui soutient cette théorie est le fait qu'un important écoulement de sang serait plus susceptible de jaillir s'il y avait perforation de la partie gonflée antérieure munie de parois minces (atrium) et alvéoles du cœur (ventricules) que de l'épaisse cavité alvéolaire du côté gauche.

  LE TRAJET DE LA LANCE

Quand la lance a pénétré le côté droit de la poitrine ou cage thoracique vers le milieu, elle est vraisemblablement entrée dans la cavité pulmonaire causant ainsi un flux de sang immédiat (liquide séreux). Et lorsque la lance a poursuivi son trajet, elle a dû perforer le péricarde ou enveloppe du cœur en causant un autre écoulement d'eau du liquide provenant du péricarde. Enfin la pointe de la lance a dû pénétrer le cœur lui-même en libérant un surplus de sang accumulé dans les alvéoles du côté droit du cœur. Même si le côté de la blessure ne sera peut-être jamais établi avec certitude, le côté droit semble plus probable que le gauche. Un certain scepticisme s'est créé au moment d'accepter la description faite par l'apôtre Jean de ce flux d'eau et de sang. La cause réside dans la difficulté d'expliquer ce phénomène avec une précision médicale. Une partie de la difficulté est basée sur la supposition que le sang soit arrivé en premier lieu, puis l'eau. Cependant dans l'ancien Grec, l'ordonnance des mots indiquait l'importance plutôt que la séquence dans le temps. Alors, il semble logique de penser que Jean mettait l'accent sur le sang plutôt que sur le fait qu'il précédait l'écoulement d'eau.

Donc, l'eau prenait probablement son origine dans les cavités pulmonaires pleurales et cardiaques péricardiales et aurait précédé le flot de sang tout en étant de moindre volume que le sang. Peut-être aussi que dans ce cadre de perte de sang pratiquement extrême et dans l'imminence d'un arrêt cardiaque aigu, des épanchements de liquide venant des poumons et du cœur ont pu survenir et ajouter au volume d'eau apparent. Par contraste, le sang pouvait avoir originé dans les alvéoles droites du cœur ou peut-être de la cavité du cœur (hémopéricarde).

On a rapporté que des croissances de caillots aux valves du cœur se sont développées dans des conditions aiguës semblables. Une rupture de l'alvéole gauche principale peut alors se produire, quoique rarement, dans les premières heures suivant la mort du tissu de cette partie du cœur (l'infarctus).

LA BLESSURE DE LA LANCE
À gauche: orientation possible de la lance. À droite: coupe de la poitrine au niveau du plan indiqué à gauche, montrant les structures perforées par la lance. Les lettres sur les dessin du cœur: LA signifie atrium gauche (left atrium). RV signifie ventricule droit du cœur.


  AUTRES FACTEURS
CONTRIBUANTS

Cependant une autre explication peut être vraisemblable. La mort de Jésus peut avoir été hâtée simplement par son état d'épuisement et par la sévérité de la flagellation avec l'énorme perte de sang encourue. Le fait que Jésus n'a pu porter la partie transversale de sa croix jusqu'au Calvaire, corrobore cette interprétation. La cause réelle de la mort de Jésus comme celle des autres victimes de la crucifixion, peut avoir comporté beaucoup de facteurs et être reliée en tout premier lieu au choc causé par l'énorme perte de sang, à la suffocation asphyxiante et aussi peut-être par une défaillance aiguë du cœur. Un rythme rapide et irrégulier du cœur susceptible de causer la mort, l'arythmie cardiaque, peut aussi expliquer l'événement catastrophique.

Scientifiquement, on ne peut affirmer avec certitude si Jésus est mort d'une crise cardiaque ou d'une défaillance cardio-respiratoire. Cependant, la caractéristique importante n'est pas de savoir de quelle cause principale Il est mort, mais plutôt comment. L'importance des preuves historiques et médicales démontre que Jésus était mort avant que la plaie au côté Lui soit infligée et corrobore la documentation traditionnelle que la lance enfoncée entre les côtes a probablement perforé non seulement le poumon droit, mais aussi la cavité péricardieuse du cœur et de cette façon, a assuré sa mort. En conclusion, les interprétations voulant que Jésus ne soit pas mort sur la croix ne concordent pas avec les connaissances médicales modernes.

_________________________

Ce document est une traduction d'un article qui a paru dans le magasine "Soul" du mois mars-avril 1991, lequel était tiré d'une étude publiée le 21 mars 1986 dans "The Journal of the American Medical Association", cette association très puissante qui regroupe tous les médecins des états-Unis. Il fut publié avec la permission de la Fondation Mayo. Les textes et illustrations sont enregistrés par la Fondation Mayo.

_________________________

Pour faire suite à ce document, nous vous invitons à lire

"Eugenio Zolli,
grand Rabbin devenu témoin du Christ"

Témoignage de sa conversion
suite à la considération de la Passion du Christ.

 


Page    2   3   4   5


 


- MENU DE LA RUBRIQUE "ENSEIGNEMENTS" -




www.revueenroute.jeminforme.org

Site produit par la revue "En Route".
Autorisation de diffuser ce document, avec mention de la source.