
							
							NDLR: L'auteure du 
							présent document a consacré de nombreuses années 
							comme éducatrice auprès des jeunes.
							Aujourd'hui, elle nous offre quelques-unes des 
							réflexions qu'elle aimait partager avec ses 
							étudiants durant ses cours.
							
							
							Lors d'un de mes cours, la 
							conversation dévia du sujet des mathématiques à 
							celui d'un meurtre crapuleux (pour motif de vol) qui 
							avait eu lieu durant le week-end. Une étudiante 
							connaissait la victime. Chacune témoigne de son 
							insécurité et de sa crainte. ‟Moi j'ai tellement 
							peur de mourir, je ne veux même pas en parler !”
							
							Quoi de plus vrai... Qui discute de la mort si ce 
							n'est que pour parler de celle des autres ?
							
							‟Pour notre civilisation matérialiste, la mort est 
							un sujet "tabou" qu'il est de mauvais goût 
							d'aborder; nous sommes conditionnés à l'oublier, à 
							ne penser qu'aux besoins matériels, à endormir notre 
							réflexion par les distractions... C'est ainsi que 
							nous effectuons ce voyage de la vie sans savoir 
							pourquoi, et dans l'incertitude de la destination 
							finale”. (Dieu existe, p.8)
							
							La réalité est que beaucoup d'individus préparent 
							avec soin leur retraite alors que peu préparent leur 
							mort. Mais la retraite, si on s'y rend, ne peut 
							durer que quelques décennies, alors que la mort, et 
							on est sûr d'y passer, durera éternellement. Notre 
							inconscience face à notre propre mort ne 
							risque-t-elle pas d'être lourde de conséquences ?
							
							D'aucuns tranchent en affirmant : ‟Après la mort, 
							tout est fini !” Mais est-ce là la conclusion d'une 
							recherche sérieuse ou plutôt une affirmation 
							gratuite pour éviter le sujet ?
							
							La crainte de la mort provient surtout de la crainte 
							de l'inconnu.
							
							‟Peu de paroisses, aujourd'hui, enseignent aux 
							fidèles les vérités de base sur ce qui se passe 
							après la mort. Cela pousse les fidèles à négliger 
							leurs défunts, ou pire, à se laisser séduire par de 
							fausses doctrines comme celle du "néant après la 
							mort" ou celle de la réincarnation.”
							(Medjugorje, 
							les années 90, p.55)
							
							Beaucoup de signes et de messages nous ont été 
							donnés pour nous informer sur l'au-delà. Mais nous 
							classons tout au même titre que la science-fiction 
							de nos écrans de télévision. Il y a pourtant du vrai 
							et du faux. Et il est vital (éternellement vital) 
							d'en faire la différence!
							
							
							 
							
							
							Dans son livre "La vie après la 
							mort", Raymond Moody, docteur en philosophie et 
							médecin, dévoile les résultats d'une recherche 
							statistique basée sur les déclarations d'une 
							centaine de rescapés de la mort. Les 
							caractéristiques communes qu'il a notées sont :
							
							– L'individu se sent projeté hors de son corps et le 
							voit d'en haut.
							
							– Il entend tout ce qui se dit et voit tout ce qui 
							se passe plus nettement qu'à l'ordinaire. La 
							perception des pensées d'autrui précède parfois 
							celle des paroles entendues.
							
							– Il se sent posséder un corps impalpable, 
							insensible à la douleur mais présent. Les gens 
							peuvent le traverser mais ne peuvent pas l'entendre.
							
							– Il est parfois entouré de parents et d'amis 
							défunts. Souvent il est attiré par l'Amour d'une 
							Lumière très brillante.
							
							– Les rescapés de suicides manqués déclarent être 
							allés dans un endroit affreux et avoir ressenti 
							l'impression de devoir payer chèrement leur geste.
							
							Ces faits confirment que la mort n'est pas suivie du 
							néant. L'âme humaine survit. Il y a continuité de 
							vie, mais sans les limites du corps physique. Et au 
							sujet de l'âme, Jésus disait à maman Carmela qu'elle 
							est : "immortelle, spirituelle, capable de vouloir, 
							d'aimer, de comprendre et de parler…" 
							
							
							Et cette âme se retrouve devant la question : 
							‟Qu'as-tu fait de ta vie ?” ‟Toute ta vie, tu la 
							reverras comme dans un miroir, et tu verras aussi ce 
							que tu pouvais faire et ce que tu n'as pas fait.”
							(Jésus à Maman Carmela, 20 avril 1968)
							
							Chaque action, bonne ou mauvaise, nous sera tenue 
							pour compte. Tirons donc une leçon des grands athées 
							qui se sont ravisés au moment de la mort, mais 
							possiblement trop tard...
							
								– Karl Marx écrivait : ‟Je veux me venger de Celui 
							qui règne là-haut”; ‟Je me sens l'égal du Créateur” 
							; ‟Le Communisme commence par l'Athéisme”. 
								
								Et au moment de sa mort il dit : 
								‟Ainsi donc, j'ai 
							manqué mon Ciel, je le sais avec certitude. Mon âme, 
							qui appartenait à Dieu, est destinée à l'Enfer. Ah! 
							L’Éternité, ce sera notre souffrance éternelle.”
								– Voltaire a écrit : ‟Dieu a fait l'homme à Son 
							Image, mais l'homme le Lui a bien rendu.” 
								
								À sa mort il a réclamé un prêtre toute la nuit. Au 
							cours d'un exorcisme, un démon déclare en ricanant : 
								‟Voltaire ne voulait pas aller dans le trou, mais 
							nous l'y avons poussé.”
								– Jarolawski, président du Mouvement Athée 
							International, demande à Staline au moment de mourir 
							: ‟Brûlez tous mes livres! Voyez le Saint! Il 
							m'attend! Brûlez tous mes livres!”
								Il avait compris que, tant 
								que ses livres entraîneraient sur Terre des gens 
								dans l'erreur, il aurait à expier dans l'autre 
								monde.
							
							
							L'âme se voit avec la pleine conscience de Dieu. 
							C'est elle qui choisit d'aller vers Dieu ou de Le 
							rejeter. La Vierge Marie explique à Medjugorje, au 
							sujet de ce choix : ‟Ces gens vont en Enfer de leur 
							propre volonté. C'est leur choix, leur décision. 
							N'ayez pas peur ! Dieu a donné à chacun la liberté. 
							Sur Terre, chacun peut se décider pour ou contre 
							Dieu. Certaines personnes sur la Terre font toujours 
							tout contre Dieu, contre Sa volonté, consciemment. 
							Celles-là commencent alors un Enfer dans leur propre 
							cœur. Et quand vient le moment de la mort, si elles 
							ne se repentent pas, c'est ce même Enfer qui se 
							continue.” (Medjugorje, les années 90, p.63)
							
							C'est logique! Comment serons-nous intéressés à 
							choisir Dieu, au moment de la mort, si nous L'avons 
							ignoré toute notre vie ? On entend des gens dire: 
							‟Je me confesserai au moment de mourir…” ou encore, 
							au sujet d'une mort subite: ‟Il a eu une belle 
							mort, il n'a pas eu le temps de s'en apercevoir!” 
							Espérons seulement qu'il ne s'agissait pas de la 
							même personne! Une mort subite ne laisse pas 
							beaucoup de temps pour se confesser et préparer son 
							âme qui, à ce moment, reçoit la dernière attaque en 
							force de Satan.
							
							
							S'il y a un jugement après la mort, il y a donc 
							différentes destinations, soit: le Ciel, le 
							Purgatoire ou l'Enfer. Aujourd'hui, on croit plus 
							facilement à la réincarnation ou à toute autre 
							idéologie "nouvelle" qu'à l'existence du Purgatoire 
							et de l'Enfer.
							
							De plus en plus de Catholiques, et même des prêtres 
							et des théologiens, affirment : ‟Il ne faut plus 
							croire à ces choses !” Ou encore : ‟L'Enfer existe, 
							mais il est vide”. Pourtant l'Ancien et le Nouveau 
							Testament, comme le Magistère de l'Église, nous 
							enseignent que l'Enfer (la géhenne) existe et qu'il 
							est bel et bien habité. 
							
							Il est fait mention de l'Enfer dans l'Ancien 
							Testament au livre des Nombres, au Deutéronome, dans 
							l'Ecclésiastique, dans les Psaumes, par les 
							prophètes Joël et Isaïe et par les Rois David et 
							Salomon. Son existence est confirmée par le Christ 
							lui-même dans le Nouveau Testament (Mt. 5,22; Lc 
							12,5; Mt. 13,42; Mt. 23,33; Mt. 25,41; Mc 9,43; Jn 
							5,29; Mt. 26,46; Mt. 3,10), de même que par saint 
							Paul (2 Tess. 1,8), par saint Pierre (2 P. 2,17), 
							par saint Jude (Jude 13,20) et dans l'Apocalypse (Apoc. 
							2,11; Apoc. 20,10; Apoc. 20,14; Apoc. 21,8).
							
							‟Ne craignez rien de ceux qui tuent le corps, mais 
							ne peuvent tuer l'âme. Craignez bien plutôt celui 
							qui peut faire périr corps et âme dans la géhenne.”
							(Mt. 10, 27-28)
							
							Le Catéchisme de l'Église catholique, qui contient 
							l'enseignement détaillé de notre doctrine, confirme 
							l'existence de l'Enfer : ‟Les affirmations de la 
							sainte Écriture et les enseignements de l'Église au 
							sujet de l'Enfer sont un appel à la responsabilité 
							avec laquelle l'homme doit user de sa liberté en vue 
							de son destin éternel. Elles constituent en même 
							temps un appel pressant à la conversion : "Entrez 
							par la porte étroite. Car large et spacieux est le 
							chemin qui mène à la perdition, et il en est 
							beaucoup qui le prennent; mais étroite est la porte 
							et resserré est le chemin qui mène à la Vie, et il 
							en est peu qui le trouvent (Mt. 7,13-14) ".”
							(Catéchisme de l'Église catholique, no 1036)
							
							Et les messages en provenance du Ciel confirment 
							également l'existence de l'Enfer. Lors d'une 
							apparition à Fatima en 1917, la Vierge informe les 
							voyants Jacinthe, François et Lucie, alors âgés de 
							7, 8 et 10 ans : ‟Priez, priez beaucoup et faites 
							des sacrifices pour les pécheurs, car beaucoup 
							d'âmes vont en Enfer parce qu'elles n'ont personne 
							qui se sacrifie et prie pour elles.” 
							(Fatima, 
							Message de tragédie ou d'espérance?, p. 55)
							
							
							
							LA VIERGE RÉPOND AUX QUESTIONS DE LUCIE :
							
							Lucie: ‟Et moi, est-ce que j'irai au Ciel aussi ?”
							
							Notre-Dame: ‟Oui tu iras.”
							
							Lucie: ‟Et Jacinthe ?” 
							
							
							Notre-Dame: ‟Aussi.”
							
							Lucie: ‟Et François?”
							
							Notre-Dame: ‟Aussi, mais il doit dire beaucoup de 
							chapelets.”
							
							Lucie: ‟Maria das Neves est-elle déjà au Ciel ?”
							
							Notre-Dame: ‟Oui elle y est.”
							
							Lucie: ‟Et Amélia?”
							
							Notre-Dame: ‟Elle restera au Purgatoire jusqu'à la 
							fin du monde.”
							
							(Fatima, Message de tragédie ou d'espérance?, p. 
							39)
							
							Et on était en 1917, sans télévision, sans Internet, 
							sans drogue, sans dépravation sexuelle et le 
							chapelet se disait tous les jours en famille !
							
							Quelle "logique" y a-t-il à nier le Purgatoire et 
							l'Enfer? Sans leur existence, alors "tout le monde 
							va au Ciel"! Mais alors, pourquoi notre séjour sur 
							la Terre? Pourquoi Dieu ne nous aurait-Il pas 
							placés directement au Ciel puisque dans Sa 
							perfection, Il ne crée rien d'inutile? Pour 
							souffrir sur la Terre? Pourquoi donc tant de 
							différences? Pourquoi des gens dans le luxe alors 
							que d'autres souffrent le martyre? (Et ne pensez 
							surtout pas à la réincarnation, une fabrication 
							purement humaine selon la Vierge!) Où serait la 
							justice de Dieu si ce n'est de l'autre côté?
							
							Au fond, qui a intérêt à nous faire oublier la 
							responsabilité de notre destin? Qui a intérêt à ce 
							que nous fassions le minimum pour sauver notre âme 
							et encore moins pour sauver celle des autres? Qui a 
							intérêt à nous faire croire que nous sommes sauvés, 
							peu importe le genre de vie que nous mènerons? Nul 
							autre que Satan, le Père du Mensonge!
							
							‟Comme elles sont nombreuses et sournoises les 
							embûches que vous dressent chaque jour les esprits 
							mauvais, les démons qui se sont répandus dans le 
							monde et qui agissent partout pour conduire les âmes 
							à la damnation éternelle. Leur action est maintenant 
							devenue puissante, parce qu'elle s'est associée à la 
							force qu'ont les moyens de communication sociale, 
							comme la presse et la télévision. Avec un 
							raffinement sournois, le mal est diffusé sous la 
							forme de bien, le péché comme un exercice de la 
							liberté personnelle, la transgression de la Loi de 
							Dieu, comme une nouvelle conquête de cette pauvre 
							humanité pervertie.” (Message de la Vierge à Don 
							Stefano Gobbi, Mouvement Sacerdotal Marial, 502-d, 2 
							oct. 1993)
							
							Et malheureusement, ceux qui propagent ces faussetés 
							servent, sans même s'en rendre compte, les intérêts 
							de Satan et non ceux de Dieu !
							
							
							C'est pour parer à ces hérésies que la Vierge Marie 
							a fait visiter le Ciel, le Purgatoire et l'Enfer à 
							certains mystiques (Saint Curé d'Ars, Sainte 
							Catherine de Gène, Sainte Thérèse d'Avila, Sainte 
							Faustine, Marthe Robin) ainsi qu'à des voyants 
							(Fatima, Medjugorje).
							
							Description de l'Enfer
							
							En 1981, à Medjugorje, la Vierge prend Jakov et 
							Vicka par la main; le toit s'ouvre et ils se 
							retrouvent de l'autre côté. Vicka décrit sa visite à 
							l'Enfer :
							
							‟C'est un lieu terrible. Au milieu, il y a 
							un grand feu, mais ce feu n'est pas comme ceux que 
							l'on connaît sur la Terre. Nous avons vu des gens 
							tout à fait normaux, comme ceux que l'on rencontre 
							dans la rue, se jeter eux-mêmes dans le feu. Quand 
							ils en ressortaient, ils ressemblaient à des bêtes 
							féroces, criant leur haine et leur révolte et 
							blasphémant… Il nous était difficile de penser qu'il 
							s'agissait encore d'êtres humains, tellement ils 
							étaient changés, défigurés... Nous avons même vu une 
							jeune fille très belle se jeter dans le feu. Après 
							elle ressemblait à un monstre. ” (Medjugorje, les 
							années 90, p. 62)
							
							
							
							En 1917 à Fatima, la Vierge ouvre les mains et, 
							pointant le sol, montre l'Enfer aux trois enfants. 
							Lucie raconte: ‟Le reflet de ses mains sembla 
							pénétrer la Terre et nous vîmes comme un océan de 
							feu. Plongés dans ce feu, nous voyions les démons et 
							les âmes des damnés. Celles-ci étaient comme des 
							braises transparentes, noires ou bronzées, ayant des 
							formes humaines. Elles flottaient dans cet incendie, 
							soulevées par les flammes qui sortaient 
							d'elles-mêmes avec des nuages de fumée, retombant de 
							tous côtés, semblables aux étincelles qui tombent 
							dans les grands incendies, sans poids ni équilibre, 
							au milieu de cris et de gémissements de douleur et 
							de désespoir qui horrifiaient et faisaient trembler 
							de peur. Les démons se distinguaient par des formes 
							horribles et répugnantes d'animaux extraordinaires 
							et inconnus, mais transparentes et semblables à de 
							noirs charbons embrasés.” (L'Heure des ténèbres, p. 
							447)
							
							En 1936, Sœur Faustine, canonisée (reconnue sainte) 
							en avril 2000, décrit sa vision en tous points 
							comparable à celles des autres voyants. Elle ajoute 
							cependant : ‟Chaque âme est tourmentée d'une façon 
							terrible selon ses péchés. Il y a des caveaux, des 
							gouffres de torture où chaque supplice diffère l'un 
							de l'autre. Je serais morte à la vue de ces 
							terribles souffrances, si la Toute-Puissance de Dieu 
							ne m'avait soutenue.
							
							Que chaque pécheur sache qu'il sera torturé pendant 
							toute l'éternité par les sens qu'il a employés pour 
							pécher.
							
							J'écris cela sur ordre de Dieu, pour qu'aucune âme 
							ne puisse s'excuser en disant qu'il n'y a pas 
							d'Enfer ou que personne n'y a été et ne sait comment 
							c'est.
							
							Moi, Sœur Faustine, par ordre de Dieu, j'ai pénétré 
							dans les abîmes de l'Enfer pour parler aux âmes et 
							témoigner que l'Enfer existe.
							
							Les démons ressentaient une grande haine envers moi, 
							mais l'ordre de Dieu les obligeait à m'être 
							obéissants... Il y avait là beaucoup d'âmes qui 
							doutaient que l'Enfer existât... Aussi, je prie 
							encore plus ardemment pour le salut des pécheurs.”
							(L'Heure des ténèbres, p. 448)
							
							
							Le péché véniel est moins grave que le péché mortel 
							et ne conduit pas à l'Enfer.
							
							‟On commet un péché véniel quand on n'observe pas 
							dans une matière légère la mesure prescrite par la 
							loi morale, ou bien quand on désobéit à la loi 
							morale en matière grave, mais sans la pleine 
							connaissance ou sans entier consentement.”
							(Catéchisme de l'Église catholique, no 1862)
							
							Le péché véniel demeure à éviter car c'est toujours 
							un mur qui nous sépare de Dieu et une déviation qui 
							nous rend de plus en plus vulnérables aux péchés 
							mortels.
							
							‟Le péché crée un entraînement au péché, il engendre 
							le vice par la répétition des mêmes actes. Il en 
							résulte des inclinaisons perverses qui obscurcissent 
							la conscience et corrompent l'appréciation concrète 
							du bien et du mal.” (Catéchisme de l'Église 
							catholique, no 1865)
							
							Et quand on nous dit : ‟Agis selon ta conscience” 
							cela peut être un mauvais conseil, car encore 
							faut-il que nous soyons exempts du péché pour que 
							notre conscience puisse faire le discernement! Ce 
							qui revient à dire que toute vérité proclamée, même 
							par des théologiens, sera réellement vraie dans la 
							mesure de la pureté d'âme de ces personnes. Car 
							c'est l'Esprit de Dieu qui donne la Lumière et Il ne 
							peut agir dans des âmes ténébreuses!
							
							Les vices résultant de la répétition du péché sont 
							rattachés aux péchés capitaux.
							
							‟Ils sont capitaux parce qu'ils sont générateurs 
							d'autres péchés, d'autres vices. Ce sont l'orgueil, 
							l'avarice, l'envie, la colère, l'impureté, la 
							gourmandise, la paresse.” (Catéchisme de l'Église 
							catholique, no 1866)
							
							Finalement, il faut réaliser que nous pouvons 
							influencer les autres au péché.
							
							‟De plus, nous avons une responsabilité dans les 
							péchés commis par d'autres, quand nous y coopérons :
							
							– en y participant directement et volontairement ;
							
							– en les commandant, les conseillant, les louant ou 
							les approuvant ;
							
							– en ne les révélant pas ou ne les empêchant pas 
							quand on y est tenu ;
							
							– en protégeant ceux qui font du mal.”
							(Catéchisme 
							de l'Église catholique, no 1868)
							
							Ainsi, on aura des comptes à rendre pour :
							Ne pas avoir inculqué à son enfant, la connaissance 
							de Dieu :
1- TU N'AURAS PAS D'AUTRES DIEUX DEVANT MOI.
							Avoir accepté que son enfant blasphème sans 
							intervenir :
2- TU NE PRONONCERAS PAS
							LE NOM DU SEIGNEUR TON DIEU 
							À FAUX.
							Avoir fait travailler quelqu'un le dimanche sans 
							nécessité :
3- OBSERVE LE JOUR DU SABBAT POUR LE SANCTIFIER.
							Avoir conseillé à quelqu'un de s'éloigner
							de ses 
							parents ou de ses enfants :
4- HONORE TON PÈRE ET TA MÈRE.
							Avoir encouragé l'avortement, l'euthanasie,
							l'utilisation des drogues :
5- TU NE TUERAS PAS.
							Avoir fait la promotion de la pornographie,
							de 
							l'union libre et de l'homosexualité :
							6- TU NE COMMETTRAS PAS D'ADULTÈRES.
							Avoir approuvé le dommage causé aux biens d'autrui :
							7- TU NE VOLERAS PAS.
							Avoir écouté quelqu'un parler en mal des autres
							et 
							l'avoir approuvé par ses paroles ou son silence :
							8- TU NE PORTERAS PAS DE FAUX TÉMOIGNAGE
							CONTRE TON 
							PROCHAIN.
							Avoir provoqué des pensées d'adultère
							par ses 
							paroles ou son habillement:
							9- TU NE CONVOITERAS PAS LA FEMME DE TON PROCHAIN.
							Avoir voulu provoquer l'envie chez les autres
							en 
							exhibant ses possessions :
10- TU NE DÉSIRERAS RIEN DE CE QUI EST À TON 
							PROCHAIN.
							
							
							Et ceci n'est qu'un échantillon... Pour être bien 
							informés sur le péché, il faut lire les détails de 
							chaque commandement tels qu'énoncés dans le 
							Catéchisme de l'Église catholique, une référence 
							sûre.
							Comprenons que les valeurs du Bien et du Mal que 
							nous propose la société d'aujourd'hui sont teintées 
							de contradictions. Par exemple, on réclame le 
							"respect de la femme" et on crie au scandale pour 
							tous les "abus sexuels" dont elle est victime... 
							pourtant on l'encourage à se dévêtir (péché 
							d'impureté), à séduire et à provoquer de façon à 
							attirer l'attention (péché d'orgueil). Pendant ce 
							temps, les médias font la promotion de toute la 
							panoplie des expériences sexuelles, au nom de la 
							liberté! Il faudrait que les hommes soient des 
							"saints" (et peu cherchent à le devenir) pour ne pas 
							succomber à la tentation et ceux qui sont 
							moindrement perturbés passent aux actes. Qui donc 
							est responsable?
							On suit aveuglément la "mode", dédaignant ceux qui 
							ne sont pas comme nous, sans réfléchir à ce qui est 
							Bien ou Mal, ni aux conséquences sur les autres, sur 
							la société et surtout sur notre âme.
							‟(Jésus dit) Si l'homme s'adonnait à la réflexion, 
							il n'arriverait jamais à commettre le crime.”
							(Maria Valtorta, L'Évangile tel qu'il m'a été révélé, Tome 
							3, p. 52)
							
							Nous écoutions une émission télévisée dans laquelle 
							des jeunes témoignaient être sortis de la drogue en 
							se rapprochant de Jésus et en suivant Son Évangile. 
							Ils étaient enthousiastes et heureux d'observer les 
							Dix Commandements. C'était merveilleux! Toutefois, 
							nous sommes demeurés attristés de constater que ces 
							jeunes ont cru devoir passer à la religion 
							protestante pour découvrir les Évangiles.
							Car il y a les Évangiles et plus encore, dans la 
							religion Catholique! On a Jésus et la Bible, mais 
							aussi la Sainte Trinité, les sept Sacrements, une 
							Mère en la Vierge Marie, des protecteurs et des 
							modèles avec les Anges et les Saints. On a l'Église, 
							fondée par Jésus Lui-même, dont le successeur de 
							Saint Pierre, le Pape, assume solidement et 
							mondialement la responsabilité. On a une doctrine 
							pure et parfaite basée sur la Tradition et le 
							Magistère de l'Église. On a les apparitions du Ciel 
							et les miracles abondants (lacrymations, 
							stigmatisations, exorcismes, incorruptibilité des 
							corps, hosties changées en chair et en sang). Bref, 
							on a le plus grand encadrement spirituel dont on 
							puisse rêver pour cheminer vers Dieu!
							Malheureusement, de nombreux Catholiques ignorent la 
							grandeur de leur religion. Combien lisent la Bible? 
							Combien connaissent l'existence du Catéchisme de 
							l'Église, les fondements de la Doctrine, le Credo, 
							la grandeur des Sacrements, la vie édifiante des 
							saints, les signes et les messages du Ciel? Combien 
							prient pour connaître la vérité? Par contre, les 
							erreurs commises par des prêtres et les fausses 
							idéologies se répandent rapidement et insidieusement! Et les recruteurs des autres religions ont vite 
							fait de convaincre ceux parmi les nôtres qui 
							cherchent dans la confusion.
							Ainsi témoigne Scott Hahn, ministre presbytérien qui 
							s'était voué, durant ses études, à la conversion des 
							Catholiques au Protestantisme: ‟J'orientai mon 
							enseignement de façon à rejoindre des jeunes 
							Catholiques qui me paraissaient tellement perdus et 
							confus. J'étais particulièrement frappé par leur 
							ignorance, non seulement de la Bible, mais aussi des 
							enseignements mêmes de leur propre Église. Pour je 
							ne sais quelle raison, ils ne connaissaient même pas 
							les fondements du catéchisme. J'avais l'impression 
							qu'ils étaient traités comme des cobayes dans leur 
							propre programme de catéchèse. Par conséquent, 
							c'était banalité de les amener à voir les "erreurs" 
							de leur Église.” (Comment nous sommes arrivés chez 
							nous, p. 12)
							Ajoutons que Scott et Kimberly son épouse, sont 
							passés eux-mêmes à la religion Catholique après des 
							années d'une recherche assidue de la vérité.
							
							Et si Scott déplore le manque d'information dans les 
							années '70, qu'en est-il aujourd'hui? Il y a 
							actuellement un courant qui, plus que jamais, fait 
							taire certaines vérités, celles qui dérangent et 
							qu'on ne veut pas entendre. Marie elle-même confirme: 
							‟Qu'est-ce qui ternit la beauté et la splendeur de 
							l'Église aujourd'hui? C'est la fumée des erreurs 
							que Satan y a fait pénétrer... La cause de la 
							diffusion si vaste des erreurs et de cette grande 
							apostasie, ce sont les Pasteurs infidèles. Ils se 
							taisent lorsqu'ils devraient parler avec courage 
							pour condamner l'Erreur et défendre la Vérité... Ce 
							que le Pape a dit ici est Vérité.”
							(Message de la 
							Vierge à Don Stefano Gobbi, Mouvement Sacerdotal 
							Marial, 8 sept 1985)
							Voyons quelques-unes des demi-vérités qu'on sert 
							actuellement aux Catholiques :
							1. Rejet de la Crainte de Dieu
							En lisant le texte: ‟Avez-vous peur de Dieu ?” sur 
							la couverture d'un feuillet paroissial, quel ne fut 
							pas mon étonnement de constater l'emphase mise sur 
							la "peur" que, soi-disant, les gens ont de Dieu.
							
								
								– ‟Peur de la sainteté et de la grandeur de Dieu qui 
							amène dans certaines religions, les parents à tuer 
							leur fils premier-né pour apaiser la divinité”...
								– Aucun rapport avec les Catholiques! Au contraire 
							Dieu a épargné à Abraham l'immolation de son fils 
							Isaac!
							
							
							
							
								
								– ‟Peur du châtiment et de l'enfer, si répandue dans 
							le catholicisme”...
								– Mieux vaut avoir peur et éviter l'Enfer que de 
							l'ignorer et d'y aller!
								
								– ‟Le Père a très souvent été représenté un fouet à 
							la main, apaisant sa colère en frappant sur son fils 
							innocent”...
								– Une telle représentation peut bien exister, mais 
							elle n'est pas "si répandue". Personnellement nous 
							ne l'avons jamais vue...
								
								– ‟Il y a souvent, dans la religion, un risque de 
							perversion sadique que les prédicateurs prennent 
							parfois plaisir à exploiter”...
								– Il y a une quarantaine d'années, certains prêtres 
							poussaient la "dose" de la crainte, mais ce n'est 
							certes plus le cas aujourd'hui!
								
								– ‟Un curé m'avait raconté que, dans un sermon sur 
							la mort qu'il avait prononcé, il avait si bien bâti 
							sa mise en scène qu'au moment le plus intense, un 
							paroissien était mort dans l'église”...
								– Un peu poussé comme argument! Encore faut-il 
							prouver que c'est de peur que ce paroissien est 
							mort.
– ‟Dieu de la colère, de la puissance, de la 
							vengeance? Mais non. Dieu de l'amour, de la 
							faiblesse, de la présence, de la tendresse... Vous 
							avez peur? Mais de grâce, cessez d'avoir peur de 
							Dieu. Tendez simplement votre main comme un enfant 
							et faites confiance. C'est cela la foi.”...
								– Ça y est ! On passe à l'autre extrême, on fait le 
							pendule !
							
							Graduellement on nous amène à la croyance 
							Protestante selon laquelle "seule la foi compte, peu 
							importe les actes". Ainsi, Martin Luther, grand 
							réformateur de la religion protestante, avait dit en 
							chaire qu'il pourrait commettre l'adultère cent fois 
							par jour sans que cela affecte sa justification 
							devant Dieu. N'est-ce pas à cela qu'on nous conduit 
							en insistant toujours sur "l'amour" du Père sans 
							même faire mention des "devoirs" de l'enfant ?
							Mettons nos horloges à l'heure! Qui de nos jours a 
							peur de Dieu? On n'a même plus peur de Satan! La 
							société d'aujourd'hui n'a justement pas assez peur! 
							Nos Catholiques naviguent sur une rivière en 
							direction de l'Abîme et on s'évertue à leur taire la 
							vérité pour "ne pas leur faire peur"! Ignorer la 
							réalité n'enlève rien de cette réalité !
							‟On dit qu'on ne va pas en Enfer: ou bien on nie l'Enfer, 
							ou l'on fait appel à la Miséricorde de Dieu, qui ne 
							peut envoyer personne en Enfer. Ce n'est pas parce 
							qu'il y a de ces hérésies et ces erreurs que l'Enfer 
							cesse d'exister. Ce n'est pas pour cela que beaucoup 
							d'impénitents, même des prêtres, évitent l'Enfer.”
							(Jésus à Don Ottavio, 17 sept 75)
							‟Ne vous laissez pas leurrer par les nouvelles 
							doctrines, même si elles sont généralement suivies, 
							parce que, comme le Christ, sa Vérité aussi est la 
							même : hier, aujourd'hui et toujours.”
							(Message de 
							la Vierge à Don Stefano Gobbi, Mouvement Sacerdotal 
							Marial, 498-e, 1 juil. 1993)
							Un jour, une étudiante me dit: 
							‟Du temps de nos 
							parents, les prêtres faisaient peur aux gens avec la 
							religion. Maintenant c'est mieux qu'avant.”
							Mais alors, pourquoi retrouve-t-on dans les églises 
							surtout des "têtes blanches", celles-là même à qui 
							on a fait si peur? Pourquoi n'arrive-t-on plus à y 
							attirer la "jeunesse" à qui on ne fait même pas peur? Mieux vaut se tourner vers Dieu par crainte, que 
							pas du tout!
							On cite souvent ce passage de saint Paul pour 
							justifier qu'il ne faut plus avoir peur: ‟Car 
							l'Esprit que vous avez reçu n'est pas un esprit qui 
							vous rend esclave et vous remplit à nouveau de peur; 
							mais c'est l'Esprit Saint qui fait de vous des fils 
							de Dieu…” (Rm 8, 15)
							Toutefois, on néglige de mentionner la condition du 
							verset qui précède : ‟Tous ceux qui sont conduits 
							par l'Esprit de Dieu sont fils de Dieu.”
							(Rm 8, 14)
							Il faut donc se laisser conduire par l'Esprit Saint 
							et Ses dons pour être "fils de Dieu". Et un de Ses 
							dons est justement "la crainte de Dieu".
							‟Les sept dons du Saint-Esprit sont la sagesse, 
							l'intelligence, le conseil, la force, la science, la 
							piété et la crainte de Dieu.” (Catéchisme de 
							l'Église catholique, no 1831)
							L'Esprit Saint ne nous rend pas esclaves, c'est 
							Satan qui nous rend esclaves du péché. Car lorsque 
							l'on vit dans la plénitude de Dieu, dans la crainte 
							de L'offenser et dans la crainte du péché, on n'a 
							réellement plus peur: ni peur de la souffrance, ni 
							peur de la mort, ni peur des autres et encore moins 
							peur de Dieu dont on sent profondément la tendresse.
							Malheureusement lors de la Confirmation de nos 
							jeunes, la liste des dons de l'Esprit Saint, 
							affichée dans notre église, ne comprenait pas la 
							"crainte de Dieu"! Pensons-nous amener nos jeunes à 
							Dieu uniquement avec "Dieu est ton ami. Allons faire 
							une fête !" Nous comprenons la remarque de notre 
							enfant après sa Confirmation: ‟Mon chum est 
							chanceux, il a reçu 140$ pour sa Confirmation!” Comment un jeune peut-il apprécier la grandeur d'un 
							sacrement quand on le paye pour le recevoir?
							À l'époque, les gens avaient peur en général 
							(tonnerre, police, professeurs, parents), une peur 
							mélangée de respect. Cette crainte était bénéfique 
							pour la société où on pouvait vivre en sécurité 
							parce que les règles sociales étaient observées. De 
							nos jours, la disparition de cette peur plonge le 
							monde dans l'anarchie. L'absence de crainte n'est 
							pas synonyme de liberté! Si on ne craint plus Dieu, 
							alors il faudra craindre les humains, qui eux, n'ont 
							plus peur de rien!
							Finalement, la crainte de Dieu peut se vivre à deux 
							niveaux: la crainte du châtiment (Enfer) ou la 
							crainte d'offenser Dieu par amour pour Lui. Mieux 
							vaut craindre par amour qu'en raison de l'Enfer... 
							mais mieux vaut craindre l'Enfer que rien du tout! 
							L'Église fait bien cette distinction lorsqu'elle 
							parle de la contrition qui doit précéder le 
							sacrement de Pénitence.
							‟Parmi les actes du pénitent, la contrition vient en 
							premier lieu. Elle est "une douleur de l'âme et une 
							détestation du péché commis avec la résolution de ne 
							plus pécher à l'avenir".”
							(Catéchisme de l'Église 
							catholique, no 1451)
							‟Quand elle provient de l'amour de Dieu aimé plus 
							que tout, la contrition est appelée "parfaite" 
							(contrition de charité). Une telle contrition remet 
							les fautes vénielles; elle obtient aussi le pardon 
							des péchés mortels, si elle comporte la ferme 
							résolution de recourir dès que possible à la 
							confession sacramentelle.” (Catéchisme de l'Église 
							catholique, no 1452)
							‟La contrition dite "imparfaite" (ou attrition) est, 
							elle aussi, un don de Dieu, une impulsion de 
							l'Esprit Saint. Elle naît de la considération de la 
							laideur du péché ou de la crainte de la damnation 
							éternelle et des autres peines dont est menacé le 
							pécheur (contrition par crainte)... Par elle-même, 
							cependant, la contrition imparfaite n'obtient pas le 
							pardon des péchés graves, mais elle dispose à 
							l'obtenir dans le sacrement de la Pénitence.”
							(Catéchisme de l'Église catholique, no 1453)
							Sachons tout d'abord connaître Dieu intimement, 
							apprendre à L'aimer et, tout naturellement, nous 
							"craindrons" de L'offenser comme on craint de 
							blesser ceux qu'on aime. Et demeurons conscients que 
							le péché existe et qu'il est une offense directe à 
							Dieu.
							2. Insistance sur la Miséricorde de Dieu
							Une autre vérité partiellement énoncée est celle de 
							la Miséricorde de Dieu.
							En 1931, Jésus a confié à Sœur Faustine la mission 
							de faire connaître au monde entier Sa Miséricorde 
							infinie à une époque où on faisait effectivement 
							peur aux gens avec la Justice implacable de Dieu.
							Malheureusement on est passé à l'autre extrême. 
							Maintenant, on insiste tellement sur la Miséricorde 
							qu'on oublie que Dieu est également Justice. 
							Rarement on précise que la Miséricorde est à la 
							mesure du repentir et de la crainte de Dieu. Ainsi 
							donc, les Catholiques en arrivent à une "surconfiance" 
							en Dieu. Plusieurs restent avec l'impression: 
							‟Continue ainsi, ne crains rien, Dieu est 
							Miséricorde et le paradis t'attend à ta mort !”
							Qui ressentira alors le besoin de s'améliorer, de se 
							convertir, de renaître de l'Esprit comme le réitère 
							saint Paul ?
							‟À savoir qu'il vous faut, renonçant à votre vie 
							passée, rejeter le vieil homme qui va se corrompant 
							au gré des convoitises trompeuses pour vous 
							renouveler au plus profond de votre esprit et 
							revêtir l'homme nouveau qui a été créé selon Dieu 
							dans la justice et la sainteté de la vérité.”
							(Eph. 
							4, 22)
							Encore une fois, on se rapproche des autres 
							religions selon lesquelles le sacrifice de Jésus a 
							racheté toute l'humanité, et qu'à partir du moment 
							où on accepte Jésus comme Rédempteur, le tour est 
							joué, on est assuré d'être sauvé. Intéressant! 
							Jésus fait tout le travail et nous, on en profite! 
							On oublie alors les paroles de Jésus : 
							‟Rappelez-vous la parole que je vous ai dite : Le 
							serviteur n'est pas plus que son maître. S'ils m'ont 
							persécuté, ils vous persécuteront vous aussi...”
							(Jean 15, 20)
							Nous avons nous aussi nos croix à porter et notre 
							Ciel à mériter! Jusqu'à notre mort nous aurons à 
							lutter contre Satan. Et quand nous chuterons, compte 
							tenu de notre faiblesse humaine, Dieu nous 
							pardonnera dans Son Immense Miséricorde, mais à la 
							condition d'avoir une vraie contrition et de 
							recevoir le Sacrement du Pardon.
							Comprenons le vrai sens de la Rédemption de Jésus: 
							elle nous a ouvert la porte du Ciel fermée à 
							l'humanité, conséquence de la désobéissance de nos 
							premiers parents. Mais nous pouvons encore, avec 
							notre liberté, choisir de "ne pas passer" cette 
							porte.
							‟Si vous vivez dans le péché, vous retombez sous 
							l'esclavage de Satan, soumis à son pouvoir 
							maléfique, et le don de la Rédemption que Jésus a 
							accomplie pour vous est ainsi rendu inutile.” 
							(Message de la Vierge à Don Stefano Gobbi, Mouvement 
							Sacerdotal Marial, 
							486-l, 8 sept 1985)
							3. Oubli de la Justice de Dieu 
							
							J'étais étudiante à l'Université lorsque je manquai, 
							pour la première fois, la Messe du Dimanche sans 
							raison. Je pensais que le Ciel allait "me tomber sur 
							la tête"... mais non, rien... alors je manquai à 
							nouveau jusqu'au point de m'éloigner de l'Église 
							pour une dizaine d'années. 
							Le fait que Dieu "ne sanctionne pas" ne justifiait 
							pas mon action. Cette soi-disant liberté d'agir est 
							simplement le signe que Dieu respecte ma liberté (ce 
							qui n'est pas le cas de Satan).
							Tout au plus, Dieu nous a donné une conscience (que 
							nous étouffons souvent) et occasionnellement, Il se 
							manifeste dans notre vie par des événements et des 
							gens pour tenter de nous réveiller. Mais c'est 
							toujours notre choix !
							Toutefois, il faut accepter les conséquences de nos 
							choix. Viendra un jour où nous aurons des comptes à 
							rendre pour nos efforts. Jésus explique : ‟Ce ne 
							sont pas ceux qui me disent : "Seigneur ! Seigneur 
							!" qui entreront dans le Royaume des Cieux, mais 
							ceux qui font la volonté de mon Père. Eux seuls 
							entreront dans le Royaume de Dieu. Il viendra un 
							jour où Moi qui vous parle, après avoir été Pasteur, 
							je serai Juge. Que mon aspect actuel ne vous flatte 
							pas. Aujourd'hui ma houlette rassemble toutes les 
							âmes dispersées et elle est douce pour vous inviter 
							à venir aux pâturages de la Vérité. Alors la 
							houlette fera place au sceptre du Roi Juge et ma 
							puissance sera bien différente. Ce n'est pas avec 
							douceur, mais avec une justice inexorable que Moi, 
							alors, je séparerai les brebis nourries de la Vérité 
							et celles qui mélangèrent la Vérité et l'Erreur ou 
							se nourrirent seulement de l'Erreur.”
							(Maria Valtorta, L'Évangile tel qu'il m'a été révélé, Tome 
							3, p. 214)
							Et le choix du "péché" n'implique pas seulement une 
							sanction dans l'Au-delà. Il façonne déjà notre vie 
							sur la Terre. Une âme piégée par les faux plaisirs 
							demeure insatisfaite et cherche encore plus 
							d'amusements. Elle est toujours en quête du Bonheur.
							Ainsi donc, l'humanité, en rejetant son Créateur 
							s'enfonce dans le Mal. Alors pourquoi Dieu 
							aiderait-Il cette génération qui Le renie? On me 
							répondra : ‟Dieu aime tout le monde!”. Oui, Dieu 
							est parfait Amour mais Il est, en même temps, 
							parfaite Justice.
							4. Insistance sur l’amour du prochain
							On parle beaucoup aux Catholiques d'amour et de 
							charité envers le prochain: ‟Je vous le déclare, 
							c'est la vérité : celui qui donne même un simple 
							verre d'eau fraîche à l'un de ces petits parmi mes 
							disciples parce qu'il est mon disciple, recevra sa 
							récompense.” (Mt. 10, 42)
							Oui, il faut aimer son prochain! Jésus Lui-même le 
							précise: ‟Et voici le second commandement, qui est 
							d'une importance semblable: "Tu dois aimer ton 
							prochain comme toi-même".” 
							(Mt. 22,39)
							Mais, qui est notre prochain? Nos enfants, notre 
							famille, nos amis, les personnes "normales"? Facile 
							la charité alors... Mais quand il faut aimer celui 
							qui nous offense, celui qui nous insulte et nous 
							blesse, alors voilà le véritable test de charité !
							Combien de personnes gardent rancune pour un 
							incident durant des années! Sont-elles conscientes 
							qu'elles demandent à Dieu de "ne pas" leur pardonner 
							quand elles répètent: ‟Pardonnez-nous nos offenses 
							comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont 
							offensés” ?
							Certes, dans certains cas, on a tellement été 
							blessé, qu'il est impossible de pardonner sans 
							l'aide de Dieu. Seuls, nous sommes incapables 
							d'aimer "tout le monde". Par conséquent, il faut 
							insister d'abord et avant tout sur le premier 
							commandement, sans lequel il est impossible de 
							pleinement vivre le second.
							‟Jésus lui répondit: "Tu dois aimer le Seigneur ton 
							Dieu de tout ton cœur, de toute ton âme et de tout 
							ton esprit." C'est là le commandement le plus grand 
							et le plus important.” (Mt. 22,37)
							Finalement comment aime-t-on son prochain? Il faut 
							distinguer entre la charité temporelle et la charité 
							spirituelle. La charité pour les corps c'est très 
							bien, mais la charité pour les âmes, c'est encore 
							mieux! Demandons-nous si les charités que nous 
							faisons serviront à ces personnes pour leur 
							"jugement dernier". À quoi sert une charité qui 
							nourrit les corps et qui laisse mourir les âmes?
							Ainsi le confirme un message du 7 décembre 1986, 
							reçu par une âme privilégiée accompagnée de prêtres 
							et d'un théologien :
							‟Pourquoi faut-il toujours que vous raisonniez en 
							termes de CHAIR? Quand allez-vous enfin songer à 
							votre âme et à celle de votre prochain? L'amour du 
							prochain n'est pas seulement un amour voué à son 
							CORPS lorsqu'il est séduisant, à son INTELLIGENCE 
							parce qu'elle est brillante ou à son ESPRIT parce 
							qu'il est fin et subtil, mais un amour voué à SON 
							ÂME. Et lorsqu'on aime une âme et qu'on la sait en 
							danger, on fait TOUT CE QUI EST POSSIBLE de faire 
							pour l'aider: voilà la véritable façon d'aimer!”
							(Ultime Avertissement au Monde, p. 166)
							Les prières et les messes sont également des 
							charités, et pour un bien éternel...
							Quand on manque la messe sous prétexte de faire une 
							charité corporelle, faisons-nous la meilleure 
							charité ?
							L'importance exagérée accordée au corps et au 
							bien-être physique, ne laissant plus de temps ni 
							d'intérêt pour l'âme, est en réalité un autre piège 
							de Satan !
							5. Acceptation du droit de vie ou de mort sur soi et 
							sur autrui
							La société accepte par des lois (souvent justifiées 
							par la compassion) de donner aux humains le droit de 
							vie ou de mort sur un autre humain. Cela va 
							strictement à l'encontre du commandement de Dieu "Tu 
							ne tueras point".
							La société accepte l'euthanasie pour permettre aux 
							humains de mourir dans la "dignité"...
							Mais quelle honte y a-t-il à mourir dans la 
							souffrance ? Jésus aurait-il dû demander 
							l'euthanasie pour mourir avec plus de dignité? Il a 
							pourtant accepté une mort cruelle et dégradante, le 
							supplice de la Croix, réservé aux pires bandits. La 
							Croix, Son lit de mort! Rien de comparable à nos 
							morts dans les hôpitaux!
							
							
							Parlons donc de la "dignité" de l'âme et de la 
							grandeur de la souffrance! Ce qui ne sera pas 
							souffert sur la Terre, le sera dans l'Au-delà, et ce 
							sera mille fois pire!
							Et n'oublions pas qu'en aidant quelqu'un à avancer 
							sa mort, on se fait complice d'un suicide.
							L'homme orgueilleux veut jouer au créateur et 
							contrôler la vie des autres. Toutefois, malgré 
							toutes leurs prouesses, les scientifiques ne sont 
							pas en mesure d'insuffler la Vie à la matière 
							inerte. Ils ne peuvent même pas maîtriser la nature: ouragans, tremblements de terre, éruption 
							volcaniques, inondations...
							Dieu Seul a autorité sur la Vie. Il est le Créateur 
							et donc le Maître de la Vie. L'homme ne peut en 
							aucun cas, même s'il a quelqu'un sous sa 
							responsabilité, se donner un droit de Vie ou de Mort 
							sur autrui!
							
							Marie dénonce le manque d'information actuel:
							‟Évangélisez cette pauvre humanité, qui est 
							redevenue païenne près de deux mille ans après la 
							première annonce de l'Évangile. Évangélisez-la en 
							proclamant l'urgente nécessité de sa conversion et 
							de son retour au Seigneur.
							Que soient détruites les idoles qu'elle a construite 
							de ses propres mains: le plaisir, l'argent, la 
							haine et la violence.” (Message de la Vierge à Don 
							Stefano Gobbi, Mouvement Sacerdotal Marial, 468-k, 
							27 mars 1992)
							Car notre société "moderne" sans Dieu (ou avec un 
							Dieu qui passe l'éponge sur tout), dans un monde 
							sans "Loi ni Foi", Satan règne en maître.
							La science est le nouveau dieu. On envisage, pour 
							bientôt, la guérison de toutes les maladies et le 
							prolongement de la vie. On essaie de résoudre des 
							cas isolés: virus, meurtre, viol... Mais les 
							problèmes surgissent de toutes parts et ils auront 
							tôt fait de nous dépasser.
							On déplore les jeunes perdus dans la drogue, le 
							vice, le suicide. Mais QUI a-t-on mis au centre de 
							leur vie? Si on n'y a pas mis Dieu, la place n'est 
							certes pas vide... Satan en prend subtilement le 
							contrôle. Et quand on constate les meurtres que les 
							gens qualifient de "bestiaux", demandons-nous si 
							vraiment les animaux agissent ainsi. N'oublions pas 
							que Jésus ne cessait de chasser les démons des corps 
							il y a 2000 ans. Et nous pensons qu'aujourd'hui il 
							n'y a plus de possédés?
							Et alors que les connaissances scientifiques 
							progressent à vue d'œil, le sens moral de notre 
							société régresse continuellement. Tous constatent 
							que le monde change et pas pour le mieux. Mais 
							beaucoup préfèrent l'ignorer et s'amuser (spectacle 
							sur spectacle) plutôt que de regarder la situation 
							en face.
							Le manque de sérieux et de réflexion nourrit notre 
							inconscience. Que de gens suivent la mode des idées 
							"toutes faites" que tous énoncent avec la plus 
							grande conviction. Mais qui cherche réellement la 
							Vérité? Qui veut réellement connaître la Vérité???
							Car aujourd'hui, la Vierge nous confirme les 
							conséquences d'une humanité sans Dieu et sans morale 
							:
							‟Comme il est grand le danger pour l'humanité qui 
							risque de se détruire par ses propres mains! Je vois 
							vos routes baignées de sang, et la violence et la 
							haine s'abattre, comme un terrible ouragan, sur la 
							vie des familles et des nations.”
							(Message de la 
							Vierge à Don Stefano Gobbi, Mouvement Sacerdotal 
							Marial, 535-d, 31 déc. 1994)
							‟La coupe de la divine Justice est comble et 
							débordante. Je vois le châtiment par lequel la 
							miséricorde de Dieu veut purifier et sauver cette 
							pauvre humanité pécheresse. Comme les souffrances 
							qui vous attendent sont nombreuses et grandes, mes 
							pauvres fils, si insidieusement attaqués et trompés 
							par Satan, l'esprit du mensonge, qui vous séduits et 
							vous conduits à la mort !” (Idem, 31 déc. 1993)
							
							 UNE QUESTION DE CHOIX
 
							UNE QUESTION DE CHOIX
							Nous sommes à une croisée de deux courants au sein 
							de la société et même de l'Église: la voie 
							traditionnelle de l'obéissance aux commandements et 
							la voie moderne de la liberté de faire ce qui nous 
							plait. Il faudra bientôt choisir notre direction car 
							le fossé entre les deux devient de plus en plus 
							grand.
							‟Nul ne peut servir deux maîtres ; en effet il haïra 
							l'un et aimera l'autre, ou il s'attachera à l'un et 
							méprisera l'autre. Vous ne pouvez servir Dieu et 
							l'Argent.” (Mt. 6, 24) ■
							_____________________
							 
							
							Sources : 
							
							
							Aux Prêtres, les fils de prédilection de la Vierge, 
							Messages 1991-1997 à Don Stéphano Gobbi, 
							(Imprimatur), Mouvement Sacerdotal Marial, 1998.
							
							
							Comment nous sommes arrivés chez nous..., Scott & 
							Kimberly Hahn, Les Publications Marie et notre temps 
							Inc., 1997, lSBN 2-920990-0701.
							
							Dieu EXISTE Preuves et Photos et Paroles et 
							Avertissements, Fernand Aleman, Paragraphic, 1996.
							
							Fatima - Message de tragédie ou d'espérance?, 
							Antonio A. Borelli, (Imprimatur), Société canadienne 
							pour la défense de la Tradition, Famille et 
							Propriété (T F P), 1997, lSBN 0-9699337 -0-3.
							
							L'Évangile tel qu'il m'a été révélé, Maria Valtorta, 
							centro Editoriale Valtortiano, 1985.
							
							L'Heure des Ténèbres, Don Raymond, Ed. Hovine, 1995.
							
							
							Medjugorje, les années 90, Sœur Emmanuel, Ed. des 
							Béatitudes, 1997, lSBN 2-84024-098-X.
							
							Un Mois avec nos amies les Âmes du Purgatoire, Abbé Berlioux (recomposé par Pierre Sorin), La Maison 
							Primevère, 1880.