La Vierge Marie se confie à sainte Brigitte sur sa vie au sein de la Sainte Famille.
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Confidence de la T.S. Vierge
à sainte Brigitte

Quand je nourrissais mon Fils, je Le voyais être si beau que ceux qui Le regardaient étaient soulagés de leurs douleurs et consolés en leur tristesse. Jamais la moindre souillure, jamais la moindre tache, de sa divine Personne.

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J'étais en continuelle oraison, rarement vue et sortant très rarement ; je m'humiliais aux plus petites oeuvres... Je fus discrète aux jeûnes, selon que ma nature le pouvait supporter.

Joseph me servait fidèlement, et jamais de sa bouche on n'entendait une parole de cajolerie, de murmure ou de courroux. Nous nous contentions de peu et nous donnions ce que nous avions de superflu aux pauvres.

Joseph était soigneux en son labeur, doux à ceux qu'il reprenait, très fidèle témoin des merveilles de Dieu. Il était tellement mort au monde qu'il ne désirait que les choses célestes.

Il se rendait rarement aux assemblées des hommes et à leurs conseils, car tout son désir fut d'obéir aux volontés divines ; c'est pourquoi sa gloire est maintenant grande.

Mon Fils Jésus travaillait de ses mains, et quand Joseph lui disait quelquefois, sans y penser : ‟Faites ceci ou cela”, il le faisait, et de la sorte, il cachait la puissance de la Divinité que Joseph et moi étions seuls à connaître.

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Il nous parlait, nous disait des paroles de consolation, des discours de Dieu, en sorte qu'il nous comblait de joies indicibles.

Nous L'avons vu souvent entouré d'une lumière admirable, et entendions les concerts des Anges qui chantaient sur Lui.

Je savais ce qui était écrit de mon Fils, et mon coeur était rempli de tristesse et d'amertume. J'étais un jour plongée dans la douleur et dans la considération de sa Passion. Il me dit : ‟Ne croyez-vous pas, ma Mère, que Je suis en mon Père, et que mon Père est en Moi ? Pourquoi vous affligez-vous ?...

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La Volonté de mon Père veut que Je souffre la mort, et ma Volonté est celle de mon Père. La Chair que J'ai reçue de vous doit souffrir, afin que la chair des autres soit rachetée et que l'âme soit sauvée.”

J'ai vécu longtemps après l'Ascension de mon Fils, et Dieu l'a voulu afin que les âmes fussent converties à Lui, les Apôtres et les Élus affermis en voyant ma patience invincible et le règlement de ma vie.

Tout le temps que j'ai vécu, j'ai visité les endroits où mon Fils a souffert et où Il a manifesté ses Merveilles ; aussi sa Passion était empreinte dans mon coeur. Mes sens étaient retirés de ce qui est du monde, et j'étais incessamment enflammée de saints désirs et exercée par des douleurs.

Ô ma fille ! Souvenez-vous toujours de la Passion très amère et de la mort horrible de mon très cher Fils !

Souvenez-vous des Plaies de ses Pieds et de ses Mains ! Par ces os si durs, les clous sont entrés ! Quelle peine cruelle Il a soufferte, mû à cela par les ardeurs des divines Amours dont Il brûlait pour les âmes.

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Pensez aussi quelle était ma douleur ! Nul homme ne la peut comprendre. Tous ceux qui étaient dans le sein d'Abraham eussent mieux aimé être en enfer que de voir une si épouvantable peine en leur Seigneur... Et moi, sa Mère, j'étais debout devant Lui !...

Ah ! désirez maintenant, ma fille, endurer toute sorte d'adversités plutôt qu'être séparée de Dieu en jouissant de tous les plaisirs. Fuyez l'inconstance du monde qui n'est qu'une vue passagère, une vision vaine, une fleur qui se fane et se flétrit soudain. ■

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"Ah, si les hommes savaient ce qu'est l'Éternité,
ils feraient tout pour changer de vie !"

Sainte Jacinthe de Fatima


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